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lundi 1 septembre 2014

Sutton/Jay Peak (SET 30 août 2014)

Mon groupe; Stéphane Picard, Karine Gagnon, Gilles Gagné, Jacques Gagnon, moi-même,
 Hugues Lunardi, Mark Breton, Sébastien Gadbois, Johanne Cyr et Jean Anderson
Tout comme à la Saint-Jean-Baptiste (voyage à Magog), une cinquantaine de « crinqués » de Sport-En-Tête s’étaient donné rendez-vous à Sutton pour la fin de semaine du travail pour relever le défi du parcours de Jay Peak dans le Vermont. Si le tour du Lac Mempré Magog en juin s’était avéré un beau défi pour sa distance (118 kilos) et son dénivelé (1 480), celui de Jay Peak m’a davantage marqué par son dénivelé (1 812M) sur une plus courte distance (100 kilos). D’ailleurs, je me suis fait dire ici et là que du monde était un peu inquiet avant le départ.

C’était sans doute une première pour certains et on sait jusqu’à quel point il est facile d’insécuriser des cyclistes face à des difficultés de parcours souvent exagérées. Vous savez comment sont les cyclistes par rapport à leurs exploits n’est-ce pas? C’est souvent comme des histoires de pêche. Dans mon cas, ce fut le contraire. Je ne me souvenais plus très bien du parcours, même si j’en étais à ma troisième édition, et j’avais dit à Line Rochefort et à quelques filles qu’il n’y avait rien là, sauf pour le dernier pitch après l’entrée de la station de ski. Là, je ne les ai pas induites en erreur, mais en  montant le col de la route 105 sur 11,5 kilomètres après les douanes,  je me suis mis à penser à elles « Estie mon Bob, tu vas te la faire remettre sur le nez celle-là à soir » « ah ouin! Ya rien là!! T’es un beau toé, j’ai souffert l’enfer » me diront-elles sans doute. Bien non! Toutes réjouies, c’est plutôt la satisfaction du travail qu’elles s’empressèrent de communiquer à tout le monde.

Notre groupe au sommet avant de repartir en descente!!
Plusieurs ont sans doute cru qu’après cette longue montée de la 105, que nous arriverions quelque part à la base du centre de ski, mais il n’en était rien. Avant d’y arriver, il a fallu redescendre tout ce que nous venions de monter  sur versant nord-est de la montagne (385M) pour les remonter immédiatement sur le versant principal après une courte pause au magasin général pour nous ravitailler. Pas question d’arrêter trop longtemps, la montée est droite devant nous, et il ne faut pas trop refroidir. Je suggère donc à mon groupe de faire la vraie pause après l’ascension, tout juste au bas de la descente au village de Montgomery. 400M sur 8 kilos, qui se terminent avec un pitch de 1 kilo, dont le dernier droit en haut faisait du 25 degrés!! 5 min 7 s de souffrance, que cela m’aura pris sur ce dernier ptit boutt de cr…de mar « /$%?&*pour rejoindre mes amis qui m’attendaient en haut.

Fatigué le gars
Je me suis encore demandé ce que je faisais là!! Faut vraiment être malade pour s’imposer pareille souffrance, mais le fait de l’avoir fait avec des amis meilleurs que moi, de les entendre dire qu’ils ont souffert tout autant que moi, m’a fait comprendre pourquoi je l’ai fait et pourquoi je le referais. La descente vers le village sur un pavé entièrement refait à neuf fut du bonbon. Étant 10 cyclistes d’expérience, nous avons comme oublié momentanément les règles les plus élémentaires de sécurité en peloton pour faire la course jusqu’au village. 11 kilomètres à se relancer à qui mieux mieux pour savoir qui s’imposerait avant le prochain virage sur des vitesses qui ont frisé les 85 km/h. Oui je sais, cela n’était pas prudent, mais vous savez, quand la confiance règne entre les gars et filles, que chacun garde sa ligne, regarde droit devant, il devient facile d’effectuer des dépassements, voire tenter des échappées à répétition pour qu’il n’y ait aucun répit. Ce fut 10 minutes d’extase. Heureusement, aucun malheureux incident n’est survenu. C’est ce qui compte.













Après une pause bien méritée, il ne nous restait que 37 kilos à faire, dont 11 au travers un petit raccourci, que je me rappelais, soit South Richford Road, qui se nomme également « Fuller Bridge road » du côté de Montgomery parce qu’elle s’emprunte sous un petit pont couvert, à 4 ou 5 kilos après le dépanneur. Une petite route qui ne nous laissera aucun répit encore avec des casses pattes à répétition qui nous permettront d’aller chercher un autre 380 M de dénivelés. Enfin, la dernière difficulté de la journée demeurera ce fameux 100M qu’on a dû emprunter jour après jour sur la rue Maple, la rue qui mène en haut au chalet de la station de ski de Sutton.


Je me suis contenté ici de vous décrire ma randonnée du samedi d’un week end qui a débuté le vendredi avec un tour du lac Brome et qui s’est terminé, en ce qui me concerne, par la journée du dimanche vers Frelighsburg et la route des vins. Plusieurs ont pu demeurer lundi pour faire une dernière sortie. J’aurais bien aimé demeurer avec mes pots et leur donner une rince sur la montée de Jay Peak en sens inverse lollll

Condition des routes et amabilité des conducteurs de pick up

Les gens ont vraiment tous aimé leur séjour à Sutton, mais les plus exigeants, dont je fais parti, ont trouvé que le revêtement de certaines routes laissaient quelque peu à désirer, au point d'en être dangereuses. La section nord de la 139 qui relie Sutton au Chemin Knowlton est patchée en broche à foin et le chemin Knowlton n'est pas beaucoup mieux. De plus, la route faisant le tour du Lac Brome est étroite et souvent crevassée. L'accotement n'est pas très large aussi. Prudence oblige. Enfin, la route menant à Frelighsburg par le sud est très bien mais le retour par le nord de Durham à la 215 par la rue Principale et le boulevard Jacques Bertrand est dangereux.

Enfin, pour terminer avec mes critiques, j'ai eu l'impression de rouler dans la région de Québec, particulièrement en route vers Frelighsburg, où on s'est fait klaxonner et frôler par une couple de chauffard de Pick Up qui n'ont certes pas apprécier notre présence. Je ne serais pas surpris que les gens demeurant dans ce coin sont devenus un peu tannés de la popularité grandissante de leur région auprès des cyclistes. Faudrait en parler à Pierre Foglia de la Presse qui adore rouler dans ce coin-là. 

Line Rochefort et moi
En tout cas, Line et moi tenons à remercier sincèrement Sara Lajoie et toutes les autres personnes du comité organisateur qui ont organisé ce séjour à Sutton. Passer du temps avec vous-autres, rouler avec vous-autres et prendre un ptit verre avec vous-autres sont des plaisirs de la vie qui n’ont pas de prix. Faut le vivre pour le croire.

Il y a beaucoup de photos qui furent prises de cette fin de semaine mémorable. En voici quelques unes qui furent prises par Hugues et d'autres que j'ai gardé ici que je trouvais le fun. Si parfois vous apparaissez sur l'une d'entre elles et que vous souhaiteriez ne pas apparaître dans cet album, bien veuillez m'écrire et je vous enlèverai sans problème.

Bon début de semaine à tous :-)


Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 

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3 commentaires :

  1. Ne vous gênez surtout pas pour passer vos commentaires :-)

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  2. Ce fut un plaisir (???) Robert de partager les souffrances de Jay Peak avec toi! :-)

    Hugues Lunardi

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    Réponses
    1. C'est réciproque Hugues! D'ailleurs, tu es en grande parti responsable de ma souffrance t'ayant eu constamment en point de mire pour me motiver à forcer :-)

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