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lundi 8 juin 2015

Une dure fin de semaine

Je me suis longuement demandé aujourd’hui si je devais en parler ou pas, mais c’est arrivé. Plusieurs d’entre vous le savent déjà. Notre grande amie Geneviève Ajas à la tête du Club Vélo Stoneham a malheureusement et bêtement fait une mauvaise chute à vélo samedi lors de notre sortie de club sur l’avenue Royale. Je dis bêtement, parce que sa chute est due malheureusement à une distraction de sa part. Après avoir jeté un coup d’œil à l’arrière pour s’assurer que tout le monde suivait, elle a légèrement dévié de sa route et a culbuté dans la chaîne de trottoir. Elle s’est fait très mal. Elle a dû être transportée à l’hôpital où elle récupère pour le moment. Je ne rentrerai pas dans les détails de ses blessures. Son club a déjà publié un communiqué sur sa situation et François, son chum, s’est occupé d’informer ses proches sur sa condition.

Comme plusieurs d’entre vous, je suis très attristé par sa chute. Vous savez tous jusqu’à quel point j’apprécie et aime Geneviève, alors vous comprendrez pourquoi c’est un peu la consternation autour d’elle. En mon nom personnel et de tous mes lecteurs, nous te souhaitons un bon rétablissement ma chère Geneviève. Reviens-nous vite sur 2 roues ma belle.

Les circonstances de l’accident de Geneviève m’amènent maintenant à vous parler un peu de mon nouveau travail d’encadreur avec lequel je me familiarise tranquillement. Comme vous le savez, je n’ai jamais suivi de formation comme certains d’entre vous avec la Fédé ou avec d’autres instances reconnues. Geneviève Ajas, Alain Levasseur pour le Club de vélo Stoneham et les organisateurs de Sport-en-Tête m’ont accepté dans leurs rangs comme encadreur en raison de mes 30 ans d’expérience en vélo de route. J’ai déjà même écrit des billets ici sur mon blogue pour remettre en question certaines façons d’encadrer des pelotons et ces gens en sont bien conscients. Ils savent tous jusqu’à quel point la sécurité est importante pour moi dans un contexte où il ne faut pas trop brimer l’envie du cycliste de se dépasser et de parfois même prendre des risques calculés. On aime le vélo pour cela. 

Je le dis chaque année. Encore l’an dernier suite à un accident semblable à celui de Geneviève et cette année encore récemment dans un autre billet portant sur la sécurité à peloton; REGARDEZ EN AVANT CIBOLLL! Sauf exception, comme pour Geneviève qui portait le chapeau d’encadreur, et c’est pour vous dire jusqu’à quel point regarder en arrière est compliqué, puisque tous connaissent ses habilités à vélo, VOUS N’AVEZ PAS BESOIN DE REGARDER EN ARRIÈRE. Personne!! Comprenez-vous? Pour assurer votre sécurité et celle de celui qui vous suit, vous n’avez qu’à regarder en avant. Vous en avez assez à surveiller en avant pour avoir à vous préoccuper de ce qui se passe en arrière. Le seul mouvement de tête qui vous est permis de faire RAPIDEMENT est celui à 45 degrés pour savoir si quelqu’un vous emboite avant de faire un dépassement, pour  lui signifier que vous allez sortir du groupe graduellement ou bien pour lui dire qu’il n’a pas d’affaire là! Quand je courais, on s’entraînait à tourner la tête pour savoir ce qu’il se passait en arrière sans changer de direction et encore aujourd’hui j’ai de la misère à bien le faire. Ce message s'adresse aussi à ceux qui ont des petits miroirs au bas du guidon. Outre le côté pratique de voir s’il y a de la circulation qui vient par en arrière avant de donner votre relais, Kossez que vous avez à regarder constamment dans vos tits miroirs à tout bout de champ, même si cela se fait vite. C’est comme ceux qui ont la face dans leur odomètre à tout bout de champ. Ce sont des distractions de trop comprenez-vous? On roule à 35 à l’heure en formation de 8 à 10 cyclistes. Il s’agit d’une seule distraction dans ce genre-là pour toucher une roue ou pour zigzaguer après une distraction. Il me semble que c’est clair, non? Ta chérie ou ton chum est-il en arrière? Bien, tu lui cries, puis ma chérie es-tu encore là? Puis si tu penses que ta blonde est en train de te larguer, bien crie -1!

Il y a deux autres petites affaires sur lequel je vais peut-être revenir avec mon monde suite à mes deux rides du week-end. La première est la signalisation des imperfections de route. Ne vous méprenez pas,  je ne la remets pas en question. Nous savons tous que Martin Perron et les frères Andersons ont chuté l’autre jour par rapport à cette négligence semble-t-il. Mais on peut-tu s’entendre qu’il faut signaler les réels dangers du revêtement?  Oui oui parfois, ce n’est pas clair, une patch de pavée foncée, un mauvais ombrage, bon ça va, mais parfois, je constate que les gens veulent tellement bien faire qu’ils se mettent quasiment en déséquilibre pour étirer le bras pour ne montrer rien du tout. Disons que je n’en ferai pas trop trop de cas lorsqu’on roule au train à vitesse constante. Mais lorsqu’on est en descente en formation à plus de 55 km/h, la concentration doit être à son meilleur. Êtes-vous d’accord avec cela ? Ce n’est pas le temps de faire une erreur de pilotage. De plus, vous savez tous qu’on fait ces descentes vertigineuses lorsque la route est relativement belle et de plus, pour se donner une petite marge de manœuvre, on se garde ordinairement une plus grande distance avec celui qu’on suit. Cela fait en sorte que s’il n’y a pas un éléphant dans le chemin ou un cratère « caller » par le leader de peloton, il n’y pas de raison de signaler quoi que ce soit pour les autres, on garde ses deux mains sur son guidon en position regroupée sur son bike, puis à la grâce de Dieu, envoye en bas mon homme! De toute façon, en position légèrement plus éloignée de votre prédécesseur, vous savez très bien que vous êtes en mesure de lire le terrain en avant de lui. Si vous n’êtes pas capable de deviner le terrain en avant par vous-même en ces circonstances, vous représentez un danger!

La 2e affaire est la venue de voitures arrière annoncées par le dernier du peloton qui, comme vous le savez, a cette responsabilité qui lui incombe. S’il croit entendre du trafic, il s’écarte de sa roue et là, il peut se tourner la tête prudemment pour vérifier. Bon! Une fois « Car back » callé on peut-tu faire remonter le message rapidement vers le haut et agir en bon citoyen cycliste envers les automobilistes. Je dirais que ce fut ma plus grande déception avec mon groupe de SET dimanche. Quand « voiture arrière » est crié, on se doit de rapidement laisser le relayeur rentrer dans le peloton si c’est le cas, on ralentit légèrement le tempo, je ne dis pas de mettre les freins là, non non, juste ralentir pour permettre à tout le monde de manœuvrer prudemment pour se ranger le plus vite possible à file indienne le temps que les voitures passent, et en passant, à la file indienne, c’est en ligne droite, à queue leu leu. Je dois dire que j’en ai eu une couple dans mon groupe dimanche qui devaient être sourds, je crois bien. Ils étaient toujours à l’extérieur dans le chemin. On veut que les automobilistes nous respectent, bien essayons de faire notre part. Des groupes aguerris comme nous se doivent de maîtriser cette formation en cas de dépassement ou lorsqu’on roule en ville dans le trafic.

Bon! J’ai assez chiâlé pour à soir. Je vais tenter de savoir s’il n’y a pas du nouveau au sujet de ma grande amie Geneviève.

Portez-vous bien et soyez prudents,

Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 
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1 commentaire :

  1. Commentaire de Line Rochefort par courriel "Je suis d accord avec toi sur toute le ligne. Mais il est toujours bien que l'encadreur réitère ses règles avant le départ. Line"

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