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vendredi 19 octobre 2012

Les femmes cyclistes sont-elles différentes des hommes?

Re-bonjour tout le monde,

Mercredi passé, j’ai tenté d’établir les caractéristiques du cycliste de route par rapport à celui qui fait de la montagne. J’espère que cela vous plait jusqu’à maintenant et que vous ne trouvez pas cela trop indigeste, c’est-à-dire trop complexe sur le plan de la présentation des résultats. Quand on n’a pas la tête familière avec les chiffres, il devient facile de s’y perdre. Souhaitons que ce ne soit pas trop le cas!

Aujourd’hui, je vais m’attarder à de l’information qui devrait vous captiver un peu plus…enfin je l’espère. Je vais reprendre certaines caractéristiques que j’ai utilisées pour discriminer les cyclistes de route et de montagne pour voir si la cycliste est bien différente du cycliste. Eh oui,  plusieurs personnes m’ont écrit pour se plaindre que je ne parle pas assez des femmes. Ils voulaient savoir si je me sentais bien? Alors voilà! Aujourd’hui, ce sera le cas! Bob la Gazelle aime cela tellement parler des femmes de toute façon lol

Or, il semble bien que la femme cycliste ait à composer avec des conditions de vie, que j’intitule ici situation personnelle, quelque peu différente de celle des hommes. Les femmes cyclistes, qui ont bien daigné répondre à mon sondage, souffriraient un peu plus de solitude que nos gars. En tout cas, ce n’est certes pas parce qu’elles avaient plus le temps de que les hommes pour y répondre, puisqu’elles sont monoparentales à 18,92 % en plus fortes proportions que ces messieurs (5,58 %),  ou encore célibataires à 18,92 % alors que les hommes ne le sont qu’à 14,72 %. Par contre selon statistique Canada, les familles monoparentales, dont le chef de famille est une femme, composent 12,8 % des familles, alors que les hommes-chefs de famille monoparentale ne les forment qu’à 3,5 %! Dans les circonstances, il est comme normale de les retrouver si nombreuses dans cette situation chez nos répondantes. Un papier collé d’un trait de notre société en général.
(Appuyer sur la figure pour plus de détails)











Maintenant, si la femme ne vit pas seule, mais avec son chum, celle-ci semble avoir définitivement plus de temps libre pour faire du vélo si son couple n’a pas d’enfants   (35,14 %) alors que les cyclistes hommes en couple sans enfant ne s’y retrouvent qu’à 24,87 %. Normale, puisque les hommes sont fortement  en « couple avec enfants » (49,24 %) contrairement aux femmes qui sont à 21,62 % dans cette situation!! Je n’irai pas puiser plus à fond dans les statistiques pour isoler les familles ou couples composés du même sexe, mais disons qu’on va prendre pour acquis qu’ici, les hommes et les femmes sont à peu près du même nombre lorsqu’on parle de couples avec ou sans enfants…comprenez-vous ce que je veux dire ? Non ? Bien d’un côté, les femmes-chefs de famille monoparentale étant plus nombreuses, elles sont plus nombreuses par le fait même à devoir composer avec cette situation et lorsqu’elles sont en couples avec des enfants, il semble bien qu’elles abandonnent son sport, ou que l’homme soit plus habile que elle à se trouver une partenaire pour le laisser faire du vélo.

Évidemment, comme la femme possède moins de temps pour elle, en raison de sa situation personnelle, il n’est comme pas surprenant qu’on la retrouve en moins forte proportion que les  hommes à prendre son vélo pour aller travailler (13,51 % vs 27,55 %). Cependant, si on considère qu’elles sont 3 ou 4 fois plus nombreuses que les hommes à être monoparentales, le fait qu’elles soient plus de la moitié moins nombreuses que les hommes à enfourcher leur vélo pour aller travailler prouverait quant à moi qu’elles sont des meilleures gestionnaires de leur temps que les hommes. 










Maintenant, vu que mon échantillon de femmes n’est pas très élevé, je serais comme porté à penser que les femmes font du vélo depuis moins longtemps que les hommes.  Selon la prochaine figure, les proportions de femmes faisant du vélo depuis « moins de 3 ans » et entre « 3 à 5 ans » s’apparentent à ceux qu’affichent les hommes. D’ailleurs, c’est entre 5 à 10 ans qu’on retrouve la plus forte proportion de femmes à faire du vélo (24,32 %), alors que les hommes ne s’y retrouvent qu’à 17,77 %. Même si nos femmes se retrouvent en assez forte proportion durant la période « entre 10 et 15 ans » (16,22 %), davantage que les hommes en tout cas (12,69 %), les plus proportions d’hommes à faire du vélo depuis  « plus de 15 ans » (18,27 %) ou bien « depuis la tendre enfance » (18,78 %) par rapport aux femmes durant ces périodes (16,22% et 13,51 %) m’amènent à cette conclusion. En tout cas, moi quand j’ai débuté il y a plus de trente ans, je les cherchais les femmes sur le chemin et croyez-moi elles n’étaient pas nombreuses.










D’ailleurs pendant que j’y parle, il doit bien y avoir ma grande copine Élise Huot dans cette catégorie de femmes qui roulent depuis certainement plus de 15 ans et qui doit venir hausser les ratios de femmes roulant plus de 8 000 kilos dans une saison, même si le prochain graphique nous semble démontrer que l’homme fait plus de millage que la femme. Normale, les filles sont poignées à faire la cuisine pendant que son chum est allé faire un ptit 3 heures avant le souper lolll  Alors, que près de 30 % des femmes font entre 1 000 à 2,500 kilos, c’est plutôt « entre 4 et 6 000 kilos » qu’on retrouve la plus forte proportion de monsieurs (29,95 %). Les hommes se retrouvent également en plus forte proportion que les femmes sur une saison comportant entre 6 à 8 000 Kilos (11,68 %), mais force est d’admettre que notre échantillon comportait quelques femmes qui ne se lassent pas de voir de l’asphalte, puisqu’elles sont 10,81 % à faire entre 8 et 10 000 kilos et à 2,7 % à faire plus de 10 000 kilos. Je ne serais pas surpris que ma boursière de mes maillots « Je suis propre I’M clean » Allyson Gillard, jeune junior de l’équipe Canadienne, soit venue gonfler ces statistiques sur le millage des femmes loll











Même si les femmes semblent rouler moins comme nous venons de le voir, en ce qui concerne les dépenses reliées à l’entretien de leur bécane, les femmes semblent cette fois-ci débourser plus de sous $$ que les hommes. Elles sont presque deux fois plus nombreuses à débourser entre 50 à 150 $ par saison (40,54 % vs 19,80 % chez les hommes) et elles dépensent sensiblement dans les mêmes proportions que les hommes pour les dépenses variant entre 150 $ et 300 $ et plus de 300 $. Je suis tout de même surpris d’observer chez elles, qu’elles sont 8,11 % à entretenir leur bolide! Ouin je ne l’aurais pas cru! En tout cas, moi, je n’ai jamais rencontré une femme lors d’une ride me dire « Robert tasse-toi de là, m’a t’arrangé cela moi! »!











La dernière figure pour aujourd’hui traite de la différence des revenus personnels avant impôts entre les hommes et femmes de notre échantillon. Les femmes se retrouvent sensiblement dans les mêmes proportions que les hommes pour les revenus en bas de l’échelle (moins de 40 000 $), elles se situent  principalement entre 60 et 79 999 $ à   39,99 % et beaucoup moins nombreuses que les hommes dans les tranches de revenus au-dessus de 80 000 $. Si quelqu’un connait l’ancienne ministre, Mme Forget, envoyez-lui le lien Internet de mon étude qu’elle puisse commenter cette situation. Je crois qu’elle aborde le sujet dans son livre qui vient de sortir.











Have a good day les tits amis

--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 

Vagues de résultats passées
Vague # 1
Vague # 2

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