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lundi 8 mai 2017

Girona, à la prochaine...



Que dire de Girona, ma dernière destination vacance pour un voyage de vélo? Moi et mon groupe d’amis y sommes demeurés deux semaines dans son cœur, en el « Centro de la ciutate » comme indique la signalisation que nous suivions en fin d’après-midi pour revenir à la maison, en plein centre d’une ville médiévale, riche en histoire, la capitale de la Catalogne, la capitale des Catalans, de gens fiers de dire qu’ils parlent catalan.

Une ville où les enfants triblent avec la bola pendant que les adultes prennent « una bebida » sur les places publiques jusqu’aux petites heures du matin. On demeure au cœur de la Rambla, où Cafés, restaurants, et terrasses sont bondés toute la journée au rythme de vie des Catalans qui entre 14 h et 16h font une pause pour ressortir vers 17h pour se préparer à souper (20h) et veiller. On demeure en plein centre de la ville, tout près de la Cathédrale de Girona, des musées, de l’université, tout juste en face de la « Place de l’indépendance », située l’autre côté du Rio Onyar qui divise la ville en deux avec ses multiples ponts qui la relient. Du 4e étage de notre immeuble, de nos balcons, nous nous ne lassons pas de contempler les environs et les drapeaux catalans qui ornent les balcons de nos voisins.


Malgré le printemps frisquet ce cette année, Gérone est tout de même envahie par les touristes de partout dans le monde. Parmi ceux-ci, les cyclistes de routes et de montagne sont nombreux à s’y donner rendez-vous. Les Espagnols raffolent du vélo de montagne. On dit même qu’ils pourraient être plus nombreux que nous à rouler en montagnes tout autour de la ville. En fin de journée, lorsque nous prenons notre bière sur une terrasse pour couronner notre journée de travail, ils sont des dizaines à passer devant nous poussiéreux des sentiers qu’ils ont empruntés. La popularité du Gran fondo version vélo de montagne y est d’ailleurs très populaire, alors que le circuit emprunte en descente les escaliers de la cathédrale vers la basse ville!

En ce qui nous concerne, notre heure de départ est à 9h30 le matin après être allée au marché central dès 7h pour acheter les aliments frais de notre souper. Les pelotons de cyclistes sont nombreux à sillonner notre quartier pour chercher el caminho qui les mènera tout comme nous au cœur de villages et de campagnes, où le cycliste est roi sur les routes. 



Madremanya





Line en grande conversation













Les automobilistes nous dépassent comme une voiture et les citadins nous saluent ou sourient à notre passage. Tous nos circuits ont une histoire dépendamment des villages ou des cols qu’on traverse. Pendant les 11 jours que nous sommes sortis, les cols de Sant Hilari, de San Peilia, D’Els Àngels, du Ganga, le Rocacorba ou la montée des barrages vers Mont Osor avec le col de la Susqueda auront meublé nos deux semaines d’effort; plus de 1000 kilos et 12 000M de dénivelé sur des parcours tous plus différents les uns des autres, et il nous en restait encore à découvrir!
Sommet Els Àngels
Paul & Isabelle Barrage de la Susquerda



Robert sommet du Rocacorba
Bernard Breton et moi
Mes petits amis ont, semble-t-il, bien aimé leurs séjours. Qui ne le serait pas? Rouler sur des parcours encore empruntés par les professionnels. Il n’est pas anormal de prendre un café à la Fabriqua en fin de journée en compagnie de pros, comme il m’est arrivé avec un espagnol de l’équipe Trek Segafredo. Ou encore de croiser sur les chemins, comme c’est arrivé souvent, un Movistar , un Lotto-Soudal, un Garmin qui, isolément, suit son programme d’entrainement en attendant la classique pour laquelle il est appelé. Ou encore arriver au sommet d’un col à l’arraché, alors qu’un petit groupe d’amateurs en entrainement à Gérone te dépassent comme si tu étais arrêté. C’est la vie de cycliste nord-américain comme moi qui vient jouer sur le terrain des grands.

Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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mercredi 3 mai 2017

Un jour de repos bien mérité....

Bon, les gars et les filles n’ont pas apprécié que je les appelle des moumounes l’autre jour lorsqu’ils sont allés à Barcelone dimanche passé en visite alors que moi, je suis parti seul avec Alain, Paul et Bernard. C’est la vie!

Après deux belles journées ensoleillées hier et avant-hier, la journée fraiche d’aujourd’hui avec probabilité de pluie est pour moi la journée idéale pour prendre enfin une journée off.
La gang en haut du col de Romanya

Suite à la journée d’hier qui comptait 96 kilos et 1 275 M de dénivelé, des petites lumières se sont allumés dans le tableau de bord pour me dire que la pan est à sec! Nous sommes partis tout de suite en sortant de Gérone vers le col de El’s Angel (380M sur 11 kilos)!! Malgré que je me sois dit avant de partir, que je voulais le monter mollo, une gang d’Allemands nous précédant, nous a tous excités. Pour Denis, Alain et cie, ce ne fut qu’une formalité, mais pour moi, il m’aura fallu toute l’ascension pour rejoindre leur meilleur grimpeur, qui était à ma grande surprise un gars de mon âge. Même Line et Jacinthe se sont plus à dire qu’ils en avaient dépassé quelques-uns et pourtant Line ne peut pas poussé à cause d’une bronchite qui ne lâche pas. On est redescendu dans les plaines à la chaleur et nous avons rencontré un pack de Français de la région Niçoise. En les dépassant à plus de 45, on a manqué notre détour pour se diriger vers le 2e col de la journée, le Ganga, qui traverse les montagnes pour aller vers la mer à Callonge. Bien difficile de retenir Denis à l’avant qui coure après tout ce qui bouge sans jamais regarder en arrière. Dans ce temps-là, on manque nos intersections. De là, on est remonté le Col de Romanya, que personne n’a trouvé facile, pour revenir à la maison par les plaines le vent dans le dos. En effet, le gros avantage d’être à Gérone par rapport à Tossa des Mar où nous sommes allés durant quelques années (complexe de la Givérola), c’est de finir les rides le vent dans le dos, alors que lorsque tu reviens sur la mer en PM, tu l’as dans Yeull comme on dit.

Avant-hier lundi, j’avais prévu qu’une seule montée pour la gang; le col de Sant Hilari, un de mes parcours favoris dans la région. Une superbe montée douce sur 24 kilos qui serpente les montagnes en passant par Osor le long d’une rivière. Journée fériée en Espagne, jours du travail, tout est fermé, et les cyclistes de tous les calibres sont sur les chemins. Nous croisons des packs de touristes comme nous, comme des clubs d’amateurs beaucoup plus aguerris en séance d’entrainement. Des 16 ou 17C chauds qu’il faisait lorsque nous sommes partis, il fait tout juste à peine 10 ou 11C au sommet. Aussitôt regroupés au village, on s’est réfugiés à la taverne du coin avec la clientèle locale qui est déjà à sa première bière « Estrela ». Un café et quelques petits tapas nous suffisent pour recharger les batteries avant la descente sur autant de kilomètres. Mais quelle descente WOWWW! Nous l’avons fait prudemment à tombeau ouvert regroupés à 5; Denis, Alain, Bernard, Louis, Daniel et moi. 42 kilos de vitesse moyenne! Pas élevé comme vitesse? Et bien croyez-moi avec tous les croches en épingle qu’on doive faire dans ce genre de descente à 4, avec freinage en entrée de virage, relance et rebalancement du vélo en sens opposé pour entamer le prochain virage, du bord de l’accotement à la ligne double et vice versa en surveillant les autos en montant, une distraction peut être fatale! Cette descente m’a valu le 18e rang à vie sur 168 cyclistes de mon âge et le 4e rang cette année!! Bien honnêtement les amis, sachant que les gars de cet âge ont des CV pas mal plus étoffés que moi, je suis très fier de moi. Et vous? Le seriez-vous?

Je continue de surveiller mon alimentation sans Gluten. Je ne trouve pas cela facile, mais je réussis à y arriver en parlementant avec le personnel dans les restos. Je dois avoir repris du mieux, parce que j’ai réussi à vaincre certains de mes temps qui dataient de mes premiers voyages ici en 2014 et 2015.

Bon je vous laisse pour aujourd’hui. Je vais aller magasiner un peu et rejoindre Line à la bibliothèque qui fait quoi? ELLE TRAVAILLE!!

Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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