Translate

jeudi 28 avril 2016

Jour 4 & 5 Gorges du Verdon et Massif de l’Estérel

En disant à Geneviève Ajas que les Gorges du Verdon d’avant-hier avaient été l’une, sinon l’une de mes rides les plus difficiles à vie, elle m’a dit que je romançais ou exagérais comme d’habitude. Version Garmin Connect

Au départ, c’est 140 kilos, on s’entend-tu que c’est de la distance cela et en plus sur 2 250M!! En avez-vous déjà fait beaucoup vous, des dénivelés de cette ampleur dans une journée? De plus, il faut que je le fasse au rythme de mon groupe avec les arrêts et ralentissements qu’il décide et en plus, il faisait un froid de canard quand nous sommes partis à 8h30, soit autour de 8C. Les Stages nous avaient prévenus qu’au sommet, on devait compter 10 degrés de moins et on prévoyait Max 17 sur la côte.  Faites vos calculs et comme je le mentionnais avant-hier, un vent du Mistral (forts vents du Nord) faisait partie de la game et soufflait en rafale de 75 100km/h!! Intégrer à ce cocktail le facteur vent et vous comprendrez pourquoi tout le monde était bin gelé à 1000 M au sommet de la montagne sur les hauts plateaux avant de redescendre un peu plus bas dans la vallée où avait lieu le pique-nique organisé par les Stages. Heureusement que je suis le plus intelligent du groupe, même si je ne suis gros que comme un clou. Je suis le seul qui ait parti avec ses jambettes le matin dans le dos. Aussitôt que nous sommes arrivés en haut pour regrouper tout le monde, il fallait faire le décompte des gens, je les ai enfilés en riant de mes comparses qui se moquaient de moi ce matin quand je suis parti avec!! HA HA HA!


Anaway, j’ai souffert l’enfer mes amis. Les Gorges de Roquebrune c’est 70 kilos aller et 70 revenir, mais de mémoire, c’est entre 14 ou 1 600 M pour s’y rendre. Faut que tu fasses la montée de la Maurette en partant, un faux plat montant sur 20 kilo de 454 M, par la suite la barre des fées et le col du Bel Homme sur 7 kilos à 6 % sur un peu moins de 500 M et finir sur les hauts plateaux de Arturby le vent glacial sur une dizaine de kilos! Une bosse n’attend pas l’autre pendant que tu peines à tenir ton bike droit pour éviter de coucher celui qui tente désespérément de se cacher du vent à côté de toi à l’intérieur.

Des gens sont redescendus en camion, d’autre sont revenus à bout de nerfs en pleurant et d’autres blessés aux genoux, aux mollets et de tout leur corps. Le masso n’a pas dérougi.

Tout le monde est sorti à la première occasion de la réunion de débriefing en soirée à 20h30 et à 9h30, on aurait pu entendre voler une mouche dans le complexe hôtelier. On devait se préparer pour la sortie de ce matin, une sortie de récupération. Ici aux Stages du Soleil, une journée de récup est de 85 kilos et de 1 000M. (version Garmin) Heureusement, aujourd’hui les vents s’étaient calmés, le soleil est apparu sur le retour et la ballade sur le bord de  mer nous a fait oublier toutes nos souffrances, même si on a dû traverser le Massif de l’Estérel sur 10 kilos en trois paliers sur 350 M. Nous nous étions tous entendus avant de partir de se calmer le pompon qu’en raison de la journée de demain vendredi (120 kilos) qu’il serait préférable de rester ensemble et de « s’amuser ». Notre groupe commence à bien se connaître (12), on a appris à qui peut faire quoi, on se respecte tous et on se tire la pipe à longueur de journée. À notre arrivée ce soir Louis et moi avons rendu l’appareil à tous nos amis qui nous ont reçus en fin de ride avec chips et bière toute la semaine. On a fait de même et convié tout le monde sur la terrasse de l’hôtel pour vider une 24 de Leff et Afligem, deux bières d’Abbaye Belge! Il se boit peu de wildcats ici dans le sud de la France.

Le voyage achève malheureusement, mais comme on dit, toute bonne chose a une fin.


Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 

Pour faire ou voir les commentaires peser sur « nb commentaires » à droite de l’heure de la parution de l’article dans la zone verte en bas

mardi 26 avril 2016

Jour # 3 Roquebrune; le mistral, vous connaissez ?

« Le mistral (en provençal mistrau, en languedocien magistrau, en catalan mestral, en corse maestrale) est un vent catabatique et un vent de couloir de nord-ouest à nord, très froid en hiver et souvent violent, qui concerne le nord du bassin de la Méditerranée occidentale. Il peut souffler à plus de 100 km/h en plaine, notamment dans la basse vallée du Rhône. Généralement sec et accompagné d'un temps très ensoleillé, son caractère dominant lui confère un rôle important dans l'originalité du climat provençal. » 

Dans l’originalité du climat provençal, heyyyyy vous entendez cela? Original pas à peu près, cela fait 3 jours que nous l’avons dans "yeulll" ce foutu Mistral du Nord et aujourd’hui nous avons eu droit à des bourrasques toute la journée entre 45 à 75 km/h, vous savez ce genre de vent qui vous fait faseiller sur votre vélo sans que vous le vouliez. Enfin! Aujourd’hui le programme était de récupérer un peu d’hier, mais comme le Mistral nous joue des tours avec ces forts vents et cette  fraîcheur qui nous accompagnent, ce fut bien agréable de rouler au train sans avoir trop de cols à monter quoique nous en ayons eu deux petits à grimper. Version Garmin Connect

Je ne vous ai parlé d’incidents de parcours depuis le début de la semaine, parce que c'est toujours plate à rapporter, et bien je vous dirais que les Stages du Soleil servent également de stages aux jeunes ambulanciers qui graduent à Nice. Cette semaine, à ma connaissance, il y en a peut-être eu d’autres, mais bon, ceux qui m’ont été rapportés sont dus à des erreurs d’inattention que j’ai souvent décriée sur mon blogue, quand je vous dis d’arrêter de regarder vos odomètres trop longtemps. Bien, le premier est une fille qui a quitté la route en regardant son Garmin et se serait enroulée autour d’une clôture de barbelée. Résultat? Plusieurs points pour ne pas dire plus d’une vingtaine pour refermer une joue entière! La dame roule encore malgré cette blessure avec un pansement plein le visage. Elle est très courageuse. Le second garmin « Case » est un type qui lui, a fait plusieurs tonneaux dans une calvette pleine de ciment concassé! Il en est ressorti comme un gruyère parait-il, avec un bras cassé!

La dernière anecdote et non la moindre, un gars qui venait de rejoindre le groupe de sa blonde sur le haut d’un col, plutôt que de faire rire de lui comme moi en criant « Ne lâche pas bébé » à sa blonde, lui il a fait un Will stand à la Sagan sur une roue et il a basculé sur le dos et s’est cassé le cocksus!! Non, mais faut le faire, n’est-ce pas?

Bon! L’important est que nous, nous sommes tous en santé et que tout se déroule très bien. Pour terminer, une photo de Line et sa cousine Isabelle en face d’un vignoble avec des sourires qui traduisent assez bien notre séjour ici. 



Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 

Pour faire ou voir les commentaires peser sur « nb commentaires » à droite de l’heure de la parution de l’article dans la zone verte en bas

lundi 25 avril 2016

Jour 2 Roquebrune, montée à Cabris

Camion balais au départ à mes côtés
On nous avait dit hier de bien nous préparer pour aujourd’hui, que ce serait la journée la plus difficile de la semaine pour cette montée à Cabris, un super de beau village en montagne comme il y en a tant ici. Version Garmin Connect.

Nous appréhendions tous cette journée de 2000 M sur 118 kilos, mais je dois dire que notre préparation à Aix-en-Provence avait été bien calculée en conséquence. Autant Line et les filles que moi, Denis, Louis et François, sommes tous passés au travers de cette journée haut la main. Si l’Espigoulier a été un test de forme la semaine dernière, bien cette ride nous avait bien préparés à celle d’aujourd’hui.

Louis et moi s’étions dit que la journée allait être longue et qu’il fallait rouler intelligemment, bien gérer notre énergie pour bien passer au travers. Notre groupe a semblé être sur la même longueur d’onde, puisque sur les premiers 20 kilos avant les premières montées, personne n’a trop dépassé notre capitaine de route Jean-Claude ou quelques gars qui aiment bien se pointer à l’avant au début des rides. Ce fut la meilleure stratégie, puisqu’aussitôt sortie de la ville de Fréjus, le col de l’Auriasque et la montée de Marjoris nous attendaient avant d’entamer les dernières montées vers Cabris avec le chemin de la vallée heureuse et le col de Tignet à Cabris qui, ensemble, nous ont fait baver sur 10 kilos avec 520M de dénivelé. Le sandwich et les beignets madeleine fournis par les Stages sont rentrés assez directs merci! Déjà à mi-parcours nous avions atteint les 1 000 M de montée et il fallait revenir à la maison. Cette première partie de la ride a laissé des traces. Déjà, certains d’entre nous avaient changé de style. L’aisance de leur moulinage n‘était plus aussi fluide. L’arrivée sur les sommets se faisait de plus en plus difficile et malheureusement nous avons dû abandonner un gars qui, pris de crampes, n’a pu poursuivre. J’ai été agréablement surpris de ma forme et je me suis dit que je devais demeurer aux avant-postes question de voir si j’étais pour tenir. Louis et Raynald, un copain de Matane, m’ont gardé à vue et ensemble, nous avons bien animé notre groupe jusqu’à ce que Denis et le groupe de vitesse 2 nous passent. Il n’en fallait pas plus pour que nous sautions dans le train et que nous rentions à pleine vitesse à la maison avec eux. Pas très gentil de ma part et je m’en suis excusé auprès de Jean-Claude, parce que dans le fond, je me suis trouvé à scindé notre groupe en deux et n’avons pas pu fraterniser tout le monde ensemble à l’arrivée.

Deux anecdotes de la journée? Bien la meilleure est sans doute une empoignade et longue discussion avec un Hillbilly’s français qui nous a presque rentré dedans parce que nous occupions trop de place au sommet d’une montagne sur une petite route déserte, où il n’avait pas passé une voiture depuis une demi-heure. Nous avons eu droit à un échange d’arguments massues qui défendent les points de vue des cyclistes et des automobilistes. Ma foi, ce ne fut pas trop différent d’au Québec. Cela m’a permis de voir que Martin Perron a une tête de français pour négocier ce genre de conflits.

L’autre, bien c’en est pas une, mais je dirais que tous les gars ont bien roulé aujourd’hui, sauf peut-être un type avec ses cornes de bœuf, qui n’a pas encore compris les principes de rouler en peloton dans les descentes.  Il est une source de danger  qui s’ignore, mais bon…esta la vida!!

Quelques pictures de Line sur notre journée. Des vues sur les montagnes et vallée à couper le souffle encore. 



Vue du village de Callian des montagnes


  
Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 

Pour faire ou voir les commentaires peser sur « nb commentaires » à droite de l’heure de la parution de l’article dans la zone verte en bas

dimanche 24 avril 2016

Roquebrune jour # 1

Enfin arrivés aux Stages du Soleil au complexe hôtelier de Vacanciel à Roquebrune dans le sud de la France.

Super de bel endroit, Franchement, je ne m’attendais pas à cette qualité de l’hébergement et surtout, de la gentillesse de toute l’équipe des Stages du Soleil qui nous a accueilli hier soir. Petit meeting avec cocktail pour expliquer le déroulement de la semaine et présentation de tous les cyclistes, qui sont descendus ici pour la semaine. Exceptionnellement, il y a plus d’étrangers que de Français, dont plus de 35 Québécois, l’une des raisons pour avoir engagé un capitaine de route du Québec pour faire l’encadrement d’un peloton.

Pour la première journée, nous avions au programme une montée de classement des groupes de vitesse sur 7 kilomètres dans laquelle je me suis classé dans le 4e groupe avec Louis Bouard. (version Garmin) Martin Perron et Claude Samson se sont classés aisément dans le groupe # 1, ce qui peut vous donner une idée du calibre qu’il y a ici. Nous avons fait un petit 76 kilos, mais avec tout de même 950M de dénivelé. Une facile parait-il! Ouf nous ne sommes pas sortis de l’auberge. Demain, la ride prévue est de plus 125 kilos sur plus de 2 250 M. Alors, si le blogue tarde à sortir demain, ne vous en faites pas. Il ne me sera rien arrivé de grave, sauf que j’aurai eu droit à une sieste de récupp obligatoire!

Tout s’est bien déroulé dans mon groupe sous la supervision de Jean-Claude notre capitaine de route, qui, soit dit en passant, nous a payé la traite à sa villa après la ride. Un vrai gentleman! On a terminé avec une vitesse moyenne de 28 quelques, ce qui est bien en quelque sorte, quand on joue dans les montagnes de la sorte. La façon de rouler ici est toutefois assez différente de par chez nous. De 1, on se fou un peu des automobilistes qui, parfois, nous klaxonnent d’impatience, parce que nous roulons régulièrement en formation deux par deux et assez large. De 2, on ne garde pas sa position. Il faut être alerte autant sur sa gauche que sa droite, puisque les Européens ne semblent pas trop se formaliser de remonter et redescendre dans le pack comme bon leur semble, au gré du vent et de leur humeur. J’avoue que cela m’a un peu dérangé dans les descentes, alors que tu ne peux pas faire l’entrée dans tes virages à pleine vitesse extérieur/intérieur, intérieur/extérieur parce qu’il y en a un qui vient à la dernière minute se foutre dans ta ligne de virage. Bon, je vais voir comment je vais gérer cela….Peut-être devrai-je prendre les commandes avec une couple de gars dans les descentes et prendre les devants.

Mon chialage étant terminé, je m’empresse d’aller dehors, Il fait tellement beau ici quoique demain, on nous en annonce une fraîche (max 17 C), mais comme me disait un parisien, « hey mon cher Bob, à Paris il fat froid, c’est gris et maussade ces temps-ci. Moi du moment qu’il fasse soleil, 17 ou 23 c’est du pareil au même » Vue de même, je me suis incliné et j’ai fermé ma « yeull » comme on dit. Je ne ferai pas passer les « canaiens » pour des frileux quand même.


Je vous laisse sur ces quelques photos de notre site

façade de l'Hôtel
Entrée principale

Vue de notre balcon





Terrasse extérieure
 

 


Terrasse avant








Piscine extérieure et paysage



Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 

Pour faire ou voir les commentaires peser sur « nb commentaires » à droite de l’heure de la parution de l’article dans la zone verte en bas

samedi 23 avril 2016

Le col de l'Espigoulier et le "Petit Galibier"

Comme la température s’annonçait un peu incertaine jeudi, nous avons décidé de prendre congé et de visiter un peu. Plusieurs attraits s’offraient à nous ici dans la région comme des musées, grottes, vignobles, etc., mais Line désirait vraiment aller voir les Calanques à Cassis sur le bord de la mer Méditerranée. Je vous joins quelques liens et photos qui expliquent ce que c’est, mais grosso modo, il s’agit de petits fjords de mers qui rentrent dans la côte Méditerranéenne. Assez majestueux. C’était l’occasion d’aller visiter Cassis, d’y faire un peu de shopping comme disent les français et de profiter d’une bonne terrasse avec la vue sur la mer pour déguster des fruits de mer!!























Après cette journée de congé, il ne nous restait que le vendredi pour terminer notre semaine à Beaurecueil et notre préparation pour les Stages du Soleil qui débutent dimanche à Roquebrune.

Au menu, une des plus belles rides qu’il m’a été donné de faire dans ma très courte carrière de cycliste en Europe (2 fois en Espagne sur la Costa-Brava et cette année en Provence), descendre vers le sud jusqu’à Gémonos et gravir le col de l’Espigoulier par sa face la plus longue jusqu’à Plan D’Aups-Sainte-Baume au sommet, redescendre dans la vallée pour rejoindre Saint-Zacharie et revenir vers chez nous en remontant le col du Pas de la Couelle surnommé le Petit Galibier. (version Garmin)

col de l'Espigoulier
Une des nombreuses vues à l'approche du sommet
Tout simplement incroyable! Le col de l'Espigoulier est le col routier le plus élevé des Bouches-du-Rhône sur la route départementale D2, située dans le massif de la Sainte-Baume, il culmine à 723 m d'altitude. C'est un col de référence pour tous les cyclistes de la région. Il fait 11 kilomètres sur 570M d’ascension! Ce col est régulièrement emprunté par des courses cyclistes amateurs ou professionnelles tel le souvenir Jean Masse ou la cyclo sportive les bosses du 13 mai mais aussi le Tour méditerranéen. Enfin, ce col a été gravi 3 fois par le Tour de France, dont deux fois en 2e catégorie. Bob Coach la Gazelle s’est enfin tapé une route « mythique ».

Arrêt au sommet pour une petite collation
à Plan D’Aups-Sainte-Baume
Nous ignorions totalement que nous revenions par le Petit Galibier. Ce n’est qu’en revenant à la maison que nous nous sommes demandés, mais quelle était donc cette superbe remontée faite après Saint-Zacharie, ce col du Pas de la Couelle? Wow, tout simplement incroyable, cette toute petite route étroite de 7 kilos en montagne au travers une végétation d’épinettes, aucune voiture, en lacets aux 250M sur 275 M d’ascension! Tout simplement une journée de rêve que Louis, Josée, Denis, Line et moi avons vécu aujourd’hui, je peux vous dire.

Ce matin au moment de vous écrire, le monde se lève et nous empaquetons pour notre camp. J’espère que vous serez au RV pour nous suivre.


Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 

Pour faire ou voir les commentaires peser sur « nb commentaires » à droite de l’heure de la parution de l’article dans la zone verte en bas

jeudi 21 avril 2016

Chemin des Crètes des gorges du Verdon

Le lendemain de notre escapade de 100 kilos hier avec 4 bonnes montées dont 2 cols ont laissé des traces. Ce matin, il n’était plus question de faire les gorges du Verdon au complet, c’est-à-dire le tour des gorges par le nord et le sud en passant par Saint-Maymes et les Cavaliers; 85 ou 115 kilos à plus de 3 000M!!

On s’est dit que faire l’aller-retour sur le chemin des Crètes  (version Garmin) qui est une « loop »de 22 kilos qui surplombe les gorges en partant du petit village Moustier Sainte-Marie ferait également l’affaire. 63 kilos 1 400 M devraient faire l’affaire non? La seule chose qu’on n’a pas vraiment vérifiée, c’est comment se présentait ce dénivelé sur le circuit. Alors quelle ne fut pas notre surprise lorsqu’on a décidé de prendre le Chemin des Crètes et de voir sur une pancarte indiquant les montées en lacets qu’elle s’étendait sur 8 kilos à 10 % (plusieurs passages à 12, 13 %) avec un dénivelé de 460M!! Savez-vous à quoi m’a fait penser cette montée que j’ai dû faire sur 34/25 bien accoté? Au Mont Mégantic pour les Québécois qui mes suivent. On a comme compris pourquoi les gens de par ici  nous trouvaient un peu cinglés d’avoir ce tracé à notre programme. Finalement, pour une journée qui se devait un peu plus relax, les jambes sur le plan musculaire y ont goûté encore.

La consolation de cette journée et non la moindre, alors que nous en avons viraillé un coup en voiture pour s’y rendre, on a dû se tromper de direction à 3 reprises sur les autoroutes, on a eu droit à des paysages à couper le souffle en roulant en flanc de montagne sur ce relief géographique unique sur la planète (canyons).

Je vous laisse sur ces quelques photos qui décrivent mieux que les mots les paysages extraordinaires que nous avons admirés

Les gorges qu'on suit en flanc de montage
Petite photo de groupe
Lac Ste-Croix au bas



Line concentrée sur sa montée









Col d'Ayen que nous avons gravi
Les filles devant la vallée

Vue de la route sur les gorges du haute du chemin des crètes







Route non protégée en altitude
Tu manques le virage et c byby







Lac Sainte-Croix à côté de Moustier Ste-Marie




Notre groupe dans le village avant la bière
Photos en vrac



Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 

Pour faire ou voir les commentaires peser sur « nb commentaires » à droite de l’heure de la parution de l’article dans la zone verte en bas

mercredi 20 avril 2016

Pourrières/St-Paul/Vauvenargues/Aix

Pourrières/St-Paul-lez-Duance/Vauvenargues/Aix s’avère et sera sans doute l’un des meilleurs parcours que nous aurons faits durant nos vacances même si elles sont jeunes encore (version Garmin).

Après 2 journées plus modestes, quoiqu’avec les dénivelés faits ici, un 80 kilos en représentent une de cent quelques en terme de fatigue, Denis, Louis, sa blonde Josée et moi avions le goût de se tester dans une ride représentant un meilleur défi. Nous nous sentions prêts pour attaquer la montagne sur un 100 kilos, ce que nous avons fait sur ce parcours que nous recommanderions à quiconque qui vient rouler ici. Il nous avait été recommandé par un « vieux » Français rencontré sur les routes.

C'était donc 4 grandes difficultés qui nous attendaient aujourd’hui. La montée de St-Antonin pour sortir de chez nous déjà en partant à froid qui est toujours très difficile, la gorge de Rians passée Pourrières, le Col de Bedes après notre pause à Saint-Paul et comme dessert, le Col du grand Sambuc sur 11 kilos donc plusieurs portions à du 8 %,10 % et plus sur plusieurs segments. Denis nous a devancés dans ce dernier col et il s’est fait mal au genou comme cela lui arrive lorsqu’il pousse trop en début de saison. Il faut se méfier. Nous les Nords Américains qui arrivons pas de millage dans ces terrains de jeux pour experts. Louis et moi l’avons gravi ensemble en alternance. J’ai dû aller puiser dans mes réserves et dans tous mes petits trucs pour éviter de m’hypothéquer trop. Assis et en danseuse à toutes les minutes voir 45 secondes, le coup de reins dans les virages abrupts en épingles, et même à cela, j’ai dit à Louis dans le dernier kilo le plus pentu. « Hey viarge!, je commence à en avoir plein le cul mon Louis !!» de me répondre « Bob tu m’enlèves les mots de la bouche, je me disais exactement la même affaire » Bon, ce sentiment n’est que passager, parce qu’une fois en haut les coudes accotés sur ton guidon à récupérer, tu es comme euphorique habiter par un sentiment de réussite difficile à décrire. Si je n’ai pu faire qu’une 42e place sur environ 110 grimpeurs de mon âge depuis que Stava compile des données (3e du mois sur 15), je me suis efforcé de montrer à Denis la ligne à suivre dans la descente qui fut l’une des plus techniques qu’il m’a été donné de faire. En plus d’avoir de nombreux virages en épingle comme dans tous les cols, de nombreux virages à angles morts sur le bas de parois rocheuses, le pavé n’était pas parfait aussi, mais bon, c’est le métier qui rentre, je me suis classé 5e sur 36 coureurs en 5 min 51 sec de descente vertigineuse à 42 kilos de moyenne. Denis n’a pas arrêté d’en parler du reste de la journée


Alors voilà, ce fut notre journée d’aujourd’hui mercredi. La fatigue commence à nous rejoindre.

Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 

Pour faire ou voir les commentaires peser sur « nb commentaires » à droite de l’heure de la parution de l’article dans la zone verte en bas

mardi 19 avril 2016

Meyreuil/LaBarque/Trets/Peynier/retour chateauneuf le Rouge


Meyreuil/LaBarque/Trets/Peynier/retour Chateauneuf, une autre belle ride 80 kilos et 950 M d’ascension (version Garmin) dans le sud de la France. Un peu compliquée au début pour s’y retrouver, même avec le parcours enregistré sur nos Garmin, Josée et moi, de sorte que j’ai induit en erreur presque e groupe au complet de sorte que nous avons roué Josée et moi ensemble et les autres de leur bord.
 
à l'entrée de Belcodène

Le plus beau secteur de ce circuit, si jamais vus venez faire du vélo par ici, est de Pourrières au Nord vers le Sud vers Tret en remontant vers Peynier où il y a une belle montée de 4 kilomètres (200 M) jusqu’au haut de Belcodène avant de redescendre vers Fuveau. La route est super belle pas de trafic et représente bien évidemment un beau défi.

Voici un lien pour voir un peu plus de détails de notre voyage en photos


Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 
Pour faire ou voir les commentaires peser sur « nb commentaires » à droite de l’heure de la parution de l’article dans la zone verte en bas



lundi 18 avril 2016

Saint-Antonin sur Bayon/Pourrières/Vauvenargues/Le Tholonet

Le pic des mouches
Après une nuit de sommeil bien mérité, quoique levée à 5h nous avons retardé notre sortie à 11 h parce qu’il pleuvait légèrement aux levées. Rien d’alarmant, parce que nous avons eu droit à une superbe de belle journée ensoleillée.

Bob Coach la Gazelle
Le programme aujourd’hui pour débuter la semaine et le camp, 63 kilos et 1 160M de dénivelé. J’avais prévu une petite journée comme il se doit, mais je dois avouer que même si j’ai accompagné les filles passablement aujourd’hui pour leur prodiguer quelques petits conseils, particulièrement en montée, c’en fut une difficile. Pas une grosse journée en distance mais en côtes, nous avons été bien servis.

Notre groupe la photographe
Line en moins



Ma Line filant le parfait bonheur



Saint-Antonin sur Bayon/Pourrières/Vauvenargues/Le Tholonet (version Garmin Connect) est probablement l’un des circuits les plus parcourus de la région. Il n’est pas compliqué. Il fait le tour au Nord comme au Sud de la Réserve Nationale de Ste-Victoire avec le Pic des mouches qui est un Massif rocheux assez extraordinaire. Très impressionnant de rouler au bas de cette montagne sur ses deux versants dans les petites routes très étroites de la Provence. Si l’an dernier sur la Costa Brava les routes étaient belles et larges, ici elles sont particulièrement étroites et sans accotement. Les voitures en ce dimanche furent tout de même très courtoises à notre égard et prenaient leur temps avant de nous dépasser comme il se doit lorsque le champ était libre. Carole la femme de Denis qui en était à ses premières armes s’est vite aperçue de la vigilance et de la prudence que ça prend pour s’aventurer dans ces montées et descentes à répétition dans des virages à angle mort ou en épingle très serrés. En passant, j’ai beaucoup aimé le comportement de mon vélo. Très nerveux et rigide, j’avoue cependant qu’il nécessite plus de douceurs et de précision dans sa conduite. Sa sensibilité aux imperfections de la route due à sa rigidité et son empattement plus court (56 au lieu d’un 58) en font un bike très prompte. Je dois demeurer très calme et souple dessus et éviter des changements de direction trop brusques en descente à la vue d’une voiture en sens opposé par exemple, parce qu’il va réagir sèchement. J’avoue que je me suis fait peur à quelques reprises.

Notre maison à Beaurecueil, sa terrasse et sa piscine est fantastique. On s’est permis un bain de jambes à 15C dans la piscine qui a vite redonner vie à nos petites cuisses qui, bien honnêtement, n’étaient pas prêtes à faire face à autant d’effort. Nous sommes tous en manque d’entrainement pour ce terrain.

Mon coup de cœur de la journée? La montée de la route de Rian passée Pourrières, qui nous amène sur le versant nord de la montagne. 13 kilos de montée en deux sections sur 360M. Denis Louis et moi l’avons monté au train, mais dans mon cas, vraiment accoté. Cela m’a permis de me classer genre 36e sur 150 cyclistes de mon âge sur ce segment avec une 15e position dans quelques-unes de ses sections. Cela me satisfait connaissant mon niveau de forme et la qualité des cyclistes qui passent par ici. On n’est pas à Neuville, ou Saint-Basile dite vous cela!!!
 
Line et son magasinage
Pastis sur terrasse









On a finalement fini notre journée par une visite d’Aix en Provence et un souper dans l’un des restaurants des plus In de la vieille partie du Centre-ville l’Opéra. Fiou que nous avons bien mangé

Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 
Pour faire ou voir les commentaires peser sur « nb commentaires » à droite de l’heure de la parution de l’article dans la zone verte en bas