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lundi 28 septembre 2015

Peter Sagan champion du monde sur route à Richmond


Mais quelle fin de course pour ceux qui ne l'auraient pas vue.

Autre version francophone pour ceux qui veulent le voir festoyer à la fin

Bon début de semaine à tous

Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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dimanche 20 septembre 2015

Avoir le moral dans les talons

Certain d'entre vous ont peut-être déjà lu ce petit bijoux de billet écrit récemment par le chroniqueur journaliste de Vélomag, David Desjardins, sur comment on peut se sentir en période de convalescence après une sévère chute, qui nous éloigne de notre vélo durant une assez longue période.

Je ne me souviens pas être passé par là moi-même, sauf lorsque je me suis planté d'aplomb en vélo de montagne tard à l'automne avec une séparation de l'épaule. Cela ne m'avait pas aussi affecté que lui et certains d'entre vous, qui se sont plantés cet été, puisque c'était tard à la fin octobre et ma saison de vélo tirait à sa fin. Mais enfin...je trouve qu'il a su bien trouver les mots pour décrire l'état d'être du cycliste tenu sur la voie d'accotements pour un certain temps.

Bonne lecture et récupération pour ceux et celles qui seraient encore en train de se relever suite à une mauvaise chute à vélo.

Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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dimanche 13 septembre 2015

Le plaisir de sortir en groupe dans un club de vélo

« À quoi bon faire partie d’un club de cyclistes? Moi, je roule seul et je ne veux pas me contraindre à des horaires. Je sors quand ça me plait! »

Je me souviens très bien avoir tenu ces propos-là jusqu’à il y a quelques années. Le Rassemblement d’Affaires à Vélo est le premier groupe qui m’a convaincu de changer mes habitudes, quand Richard Garneau m’a approché lors de sa création. Par la suite, des membres de Sport-En-Tête et du Club Vélo Stoneham m’ont fortement encouragé de les suivre.

L’ai-je regretté? Ai-je toujours la même opinion par rapport à faire partie d’un club? Bien sûr que non! Évidemment, cela ne m’empêche toujours pas de partir la semaine en solitaire comme j’aime bien pour faire quelques exercices ou pour respecter un rythme d’entrainement qui m’est propre, afin d’arriver frais et dispo lors de mes sorties de club. Ah ah regarde donc cela!! Pour arriver frais et dispo à ses sorties de fds (??). Bien oui staffair! L’autre fin de semaine j’étais dans les montagnes blanches au New Hampshire pour 3 superbes journées en montagne (360 kilos sur 3 000M) et hier, samedi, au rendez-vous annuel de mes deux clubs, SET et CVS qui nous recevaient sur ses terres relevées des Cantons-Unis de Tewkesbury (118 kilos sur 900M). Vous pensez que je vais me présenter la face là sans avoir roulé intelligemment avant ou après une couple de partys couché aux petites heures du mat?!! Bien non voyons donc, parce que je suis comme vous tous et même encore plus, sans doute pour des raisons personnelles sans importance.









Je reviens à mon image de secte que j’ai déjà utilisée pour nous décrire ici. Pourquoi ce terme? Parce que je crois qu’on s’apparente à ces gens faisant partie d’une secte. Vous savez comme ces gens innocents on dirait (p/r à notre entourage qui nous croit tout simplement fou de toujours vouloir rouler de la sorte), qui sont endoctrinés, sous le joug d’un gourou (les meilleurs que nous, qui sont nos modèles et qui nous prodiguent conseils), qui obéissent à toutes sortes de règles ou de préceptes ridicules, et qui seront prêts au suicide collectif pour sauver leur âme! (Faire 170 kilos à 30C pas de GPS). Bien, alors pensez-y comme il faut. On est disons, peut-être 500 quelques cyclistes dans ces trois clubs si ce n’est pas plus (il y en a qui font partie des 3 clubs), qui ont tous leur programme d’entrainement personnel, qui s’obligent à sortir leur bécane un minimum de fois par semaine pour leur bonheur, santé physique et mentale, mais aussi pour être à la hauteur des attentes de leurs amis qui, semaine après semaine, les attendent de pied ferme sur le sacre de l’hôtel pour se recueillir et souffrir!! Vous ne croyez pas qu’il y a ressemblance? Hey come on!!

On n’est pas Rigoreto Uran, Michael Kwiatkowski, Phillipe Gilbert, Simon Gerrans, Marianne Vos, Nicole Cook, mais nous poursuivons tous un peu le même but; s’améliorer, devenir meilleur cycliste, se tester, voir jusqu’où sont nos limites, faire la démonstration de nos améliorations, et enfin, malgré ce que vous en pensez, être reconnu par nos amis, qui sont tous aux prises avec la même maladie. Non, qui sont dans la même secte! Non, qui ont tous adopté le même mode de vie que vous et avec qui vous vous plaisez d’être! 








(Crédits photos Michel Saint-Laurent)


Regardez tous ces sourires lors des arrivées de groupe, ces high five que nous faisons ensemble, ces poignées de mains et accolades que nous nous donnons autour de la bière d’après ride, ces anecdotes et histoires qui nous concernent et qu’on doit bien en rire, et le respect que nous nous vouons tous, sachant qu’on a besoin de ces encouragements pour persévérer, pour garder le cap, parce qu’on se sent bien de même. Êtes-vous d’accord avec cela?

Bien si vous êtes d’accord, dites-vous que c’est grâce aux nombreux bénévoles et organisateurs dans ces clubs qui donnent de leur temps, sans rien en retour autre que votre reconnaissance et remerciements pour ce qu’ils font pour vous…et la secte! Sans eux et leur travail, rien de tout cela n’existerait. 
Martin Perron et Geneviève Ajas, deux de nos organisateurs en chef
en cie d'un membre et d'un commanditaire du SET Mathieu Performance
Comme pour un gourou, nous devons en quelque sorte nous incliner, leur demander pardon pour nos jugements parfois sévères et les encourager plutôt à poursuivre leur travail pour notre bonheur à tous.

Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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mardi 8 septembre 2015

Voyage de vélo avec Sport-en-Tête dans les montagnes Blanches, NH, USA

Bonjour tout le monde,


C’était en fin de semaine le voyage de fin de saison de Sport-en-Tête de Québec dans la région du Mont Washington situé dans les montagnes Blanches de l’État du New Hampshire aux États-Unis.
 DollarPhotoClub, Bill (photo authentik Canada)
Dany à son ravitaillement
(courtoisie André Moreau)
Je désire vous en parler parce que premièrement, c’est une super de belle région pour rouler offrant de belles grandes montées, quoiqu’il y ait un peu trop de motocyclistes qui se prennent pour d’autres, et qui se sont comportés avec nous un peu comme le font beaucoup trop de nos Québécois. La route leur appartient et ils se font un malin plaisir de nous le faire sentir de toutes sortes de façons, mais bon…. Je veux vous en parler aussi, parce que tous les cyclistes qui y sont allés ont dû composer avec toutes les difficultés qu’on rencontre ordinairement lorsqu’on fait de la longue distance à la chaleur en hautes montagnes!


Nous étions autour d’une quarantaine à ce voyage de SET. Ce n’était pas non plus des parcours à la portée de tous non plus. De 60 quelques kilos  pour les parcours courts (de 5 à 600M de dénivelés) à 125 kilos pour les moyens (1 250M) et jusqu’à 155 pour les longs avec 2 000 M à tous les jours, ça rentre dans le corps. Personnellement, il aurait été bien qu’il y ait quelques parcours autour de 85 à 100 kilos, mais comme la direction de notre club aime bien les « défis », ce ne sont que les cyclistes élites qui y sont allés ou les plus crinqués, quoiqu’encore là, l’atmosphère et la camaraderie qui règnent lors de ces voyages en vaut le coût à lui seul. 
Un groupe parmi plusieurs faisant la pause
Courtoisie photo André Moreau
C’est ce qui fait que certains d’entre nous se sont contentés de faire les courts et à leur rythme. Mais sur trois jours à 30C, pas de vent, cela peut laisser des traces à la longue et dimanche, lors de notre programme principal, plusieurs d’entre nous l’ont appris à leurs dépens.

Bob Coach la Gazelle
(crédit photo André Moreau)

J’en ai maintes fois parlé ici sur mon blogue. Le cyclosportif de club est un sportif orgueilleux qui veut souvent prouver à ses paires ce qu’il est capable de faire. Cette fierté personnelle, pour ne pas dire esprit de compétition, provoque des départs toujours un peu trop rapides à mon goût. Je demande souvent à mes compagnons de route de m’épargner un peu au début des sorties. Que voulez-vous? J’ai besoin d’une quinzaine de kilos avant de bien me sentir et pour faire face à l’adversité de mes amis, même si ces sorties regroupent sensiblement des cyclistes de même calibre. Malheureusement, le message ne passe pas. On dirait que chacun cherche à se faire dire moins 1 lorsqu’il prend son relais ou qu’il veuille se donner à 110 % pour ne pas passer pour une moumoune! Mal gérer son énergie de la sorte à la chaleur ou ne pas s’hydrater ou manger adéquatement avec les bons produits peuvent se transformer en cauchemar après 100 kilos à 30C en montagne, laissez-moi vous le dire! C’est ce qui s’est d'ailleurs produit dimanche. Dans notre groupe de 8 cyclistes par exemple, 3 ou 4 d'entre nous ont éprouvé des difficultés ou de la grande fatigue au centième kilomètre sur 125. Et il en fut de même chez ceux du parcours long au 125e lorsque nous devions tous gravir la dernière difficulté du jour, soit la montée de Kank Valley sur 9 kilomètres avant de basculer vers notre complexe hôtelier le village de Loon.
Aperçu de nos condos
(crédits photos Sylvie Milman)

Coups de chaleur, crampes, baisse de tension ou de pression, déséquilibre glycémique, allez mes amis tous les maux y sont passés! Certains ont dû même marcher à côté de leur vélo ou plutôt s’accoter dessus pour ne pas tomber à terre!! Le mur sous toutes ses formes, vous voyez l’affaire! Heureusement, il n’y eut pas pire incident, ce qui est juste cocasse ma foi, lorsqu’on se revoit tous le soir et que ces belligérants, la face rougie par le soleil nous sourit et serre la pince, pour nous dire que ça va, que tout s’est replacé, que c’est bizzz, mais que c’est la première fois que cela m’arrive….Ah ces cyclistes si fiers!!!


En ce qui me concerne, je suis pas mal fier de mes 3 jours. Grosso modo, 357 kilos sur 3 500M de dénivelés et je dois dire que tout s’est parfaitement déroulé, bien presque disons...
Jour 1 Gilles et moi perdus dans le Maine
Jour 2 Lincoln/Franconia Notch/Bear Notch
Jour 3 récupération active

Gilles sur la droite
(crédit photo Sylvae Milman)

Mon grand compagnon de route et un peu bougonneux Gilles Gagné vous dirait peut-être que cela a mal tourné pour nous samedi, mais personnellement, mon escapade sur 167 kilos en duo avec lui sur plus de 1 250M figure parmi mes plus beaux souvenirs à vélo! Il est vrai que Marie-Josée et les organisateurs avaient en effet prévu des parcours assez longs le samedi avec un départ à 13h pour être au RV à un Pub en soirée à 19h30, considérant les douches, le voyagement et tout le tralala.  Ce qui fait, que samedi matin, certains ont décidé de faire faux bon au groupe et de s’organiser un circuit seuls pour toute la journée, alors que d’autres plus vaillants ont opté pour 2 sorties de 60 kilos; l’une en avant-midi et l’autre à l’horaire prévu par l'organisation. Pour ces derniers, ça va, ils étaient au moins présent avec le groupe, cependant, j’étais déçu d’être le seul à vouloir me risquer pour faire le 125, faute de monde. Comme Gilles connaissait mon point de vue sur la question, il s’est offert pour m’accompagner même s’il doutait de mon adresse à ce qu’on se retrouve avec le parcours sur mon GPS. De fait, comme on s’est mis à suivre les gens du court pour commencer, on s’est fourvoyé dès le départ, et on a entrepris le trajet en sens inverse! Pas grave ai-je dit à Gilles, je vois le tracé de ma ligne pareil. C’est juste que le Cue sheet n’est pas bon. Toujours est-il que tout s’est bien déroulé jusqu’à ce qu’on arrive à Gorham à presque mi-parcours après avoir gravi les montagnes jusqu’à la base du Mont Washington. Une montée graduelle intercalée de quelques faux plats sur 17 kilos sur 425M de dénivelé! Aillloyyyyy!!!

Gilles et moi au Applebee's
Les yeux nous brûlaient par la chaleur et la sueur. Par la suite, j’ai manqué la 113 Sud à Gilead pour notre retour et on s’est ramassé dans le Maine à Bethel 25 kilos trop à l’Est! Heureusement, avec le Cell de Gilles, on a détecté les routes #35 et #5 qui pouvaient nous ramer à bon port. 167 kilos au lieu de 125 et en prime, un arrivé en pleine noirceur à 19h30 à North Conway! Impossible d’aller rejoindre en temps nos amis pour le souper. Notre soirée s'est plutôt terminée au Applebee’s de Conway avec un bon steak. On l’avait bien mérité.


Et le dimanche, j’ai bien géré mes relais au début comme je dois le faire ordinairement sur les premiers 35 kilos. Je m’accrochais quand Fredéric, Caroline, Jean-Pierre et Claude prenaient les relais et plus la journée avançait, oups! plus je voyais le rythme et l’intensité des relais changer. Les relances sur les sommets devenaient plus ardues et une distraction pour suivre ta roue dans une descente pouvait te reléguer loin en arrière sur les longues descentes. La montée de Bear Notch a causé les premiers dégâts après la pause et celle Kank Valley sur la 112 à notre retour a fini le travail. Comme lors des grandes étapes du Tour de France au dernier col, où ceux qui ont été les mieux supportés par leurs coéquipiers réussissent à rester avec les meneurs jusqu’au dernier sommet. Je remercie Fredéric et particulièrement Sylvain qui m’ont dicté le rythme et la cadence pour les accompagner jusqu’en haut non sans peine! J’étais très fier de moi, parce qu’il ne faut pas oublier que j’avais mon escapade avec Gilles qui s’était terminée la veille tard et j’avais connu, disons une nuit quelque peu surexcitée comme cela arrive après de grands efforts.


Marie-Josée notre GO en chef
Enfin pour terminer ce petit compte-rendu, je tiens à remercier Marie-Josée et son équipe pour leur excellent travail et tous ceux qui se sont présentés aux divers rendez-vous.




Coach BOB la gazelle!
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