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dimanche 28 juin 2015

Les mauvaises chutes à vélo

J’ai enfin réussi à rencontrer ma grande amie Geneviève en fin de semaine à la cyclo, qui se déroulait dans son patelin. Elle est venue y faire un tour question de me voir, mais aussi pour saluer tous les gens qui y étaient et qui la connaissent bien. Elle va mieux, mais ce n’est pas sans effort et courage de sa part. Il est difficile de revenir de pareille embardée!

Tout cela pour dire que je commence à être tanné et surtout préoccupé par toutes ces chutes qui arrivent. Seulement chez Sport-en-Tête, mon club de Québec, même si nous sommes nombreux, il y en a eu plusieurs depuis le début de la saison. Encore en fin de semaine, une de nos amies a pris le clos parce qu’elle roulait, semble-t-il, trop près du bas de la route. Rien de cassé, mais une bonne commotion. L’autre semaine d’avant, dans la même journée sur deux pelotons différents, deux filles ont chuté durement occasionnant chez l’une une fracture de la clavicule. Cette fois-ci, ce sont des crevasses mal annoncées ou difficiles à gérer qui sont en cause.

Et pourtant notre club est préoccupé par la sécurité. À titre d’encadreur moi-même, j’ai été formé en début de saison pour bien déceler les fautes des cyclistes et pour m’assurer que le groupe roule en harmonie et en toute sécurité. Comment expliquer toutes ces chutes? Même dans le Rassemblement d’Affaires à Vélo de Québec, un autre club auquel j’appartiens. J’en suis à ma 6e année dans ce club. Quelques chutes isolées durant les 4 premières années et depuis 2 ans, elles se produisent plus souvent. Est-ce parce que je suis nouveau depuis peu dans ces clubs de vélo à caractère sociétal de la sorte? J’ai toujours été un cycliste assez solitaire qui ne roulait qu’avec mes amis expérimentés avant. Peut-être est-ce pourquoi je n’étais pas très au fait de tous ces accidents? Cou donc, est-ce normal cela? Est-ce que cela se produit également dans vos clubs ailleurs au Québec ou en France, où j’y ai plusieurs lecteurs?

La seule explication que je peux y voir est la très grande popularité, voire la très forte croissance que le vélo de route connait ici ces dernières années, laquelle est jumelée a de plus en plus de cyclos qui ont vu le jour, et auxquels les gens veulent participer. Prenons par exemple Le Grand Défi Pierre Lavoie. Ce qu’il fait est excellent. C’est incroyable tout l’enthousiasme qu’il crée dans la population atour de son mouvement, mais au prix de nombreuses chutes croyez-moi! C’est certain que l’organisation s’assure de bien contrôler le bilan de ses chutes pour une question d’image, mais croyez-moi si vous saviez le nombre de chutes qui se produisent autant sur le Grand Tour que sur la Boucle, vous tomberiez sur le cul! Je suis assez bien plogué pour le savoir.

Le vélo est tellement un beau sport. On le pratique pour tellement de raisons. Tout le monde y trouve son compte. C’est un retour en enfance pour certains, la mise en forme pour d’autres, prendre soin de sa santé, faire de l’exercice, maintenir son poids, et pour d’autres comme moi, le goût de la vitesse, le dépassement de soi et l’amélioration de ses performances.

Je suis très heureux d’assister à son développement ici au Québec. J’en ai souvent parlé ici. Il y a 30 ans j’étais un extra-terrestre sur les grands chemins et aujourd’hui, les automobilistes voudraient nous y exclure parce que le sport a progressé trop vite et cela ne fait pas partie de notre culture de partager la route avec les cyclistes encore délinquants que nous sommes. La route appartient encore aux « chars ». 

Quand des Martin Perron, des Geneviève Ajas, des Jeans Anderson « tombent au combat » et que je les regarde recouvrer, je sais que nous les reverrons bientôt sur les chemins. Certes avec plus de nuances dans leur approche, mais je sais qu’ils seront encore des porte-parole du cyclisme dans leur milieu immédiat. Ce sont les autres plus jeunots en expérience dont je me préoccupe. De tous ces messieurs et madames de tous les âges qui arrivent dans nos rangs à coup de centaine, pas toujours bien préparés je dois dire, pour relever certains défis qu’ils se fixent. Réussir à rouler à 25, 28, 30 km/h; faire mon premier 100 kilos; faire le défi Pierre Lavoie ou encore la cyclo de son patelin, parce que tous les organismes se sont lancés dans le vélo pour ramasser des sous. Ces gens ressortent un peu traumatisé de leur chute et n’ont ni le caractère, l’expérience et le soutien pour passer au travers. Ils deviennent si craintifs, qu’ils deviennent des dangers pour les autres, ils rechutent à répétition et finissent par décrocher. Croyez-moi j’ai été témoin de plusieurs feuilles de route comme cela. Cela me fait grimacer à chaque fois et c’est notre sport qui en prend un coup, lorsque les gens en arrivent à dire «  Le vélo? Non ce n’est pas pour moi, beaucoup trop dangereux. Je n’ai pas aimé. Les gens sont malades là-dedans »

Va falloir faire quelque chose pour améliorer les choses, je crois bien. Je ne le sais pas encore quoi, mais c’est un pensez-y-bien.

Je serais curieux de connaître l’évolution (statistiques)  des accidents à vélo ces dernières années….Tiens, je vais me mettre là-dessus. Je vais essayer de dénicher quelques chiffres pour voir.

D’ici là, soyez prudents les amis(e).


Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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mercredi 17 juin 2015

Les plus de 40 ans bien occupés à vélo

Bonjour les amis,

Jean Gascon, que vous connaissez tous, m'a fait parvenir ce lien de la Flamme Rouge. Un dénommé Laurent y raconte joliment et drôlement comment il compose avec l'entraînement, la vie familiale et le travail. Oufff, pas facile pour plusieurs d'entre nous en effet et c'est pourquoi Jean me l'a fait parvenir. J'imagine que plusieurs d'entre vous si reconnaîtront. Pour les plus jeunes, bien c'est vers là que vous vous en allez :-)

Passez une belle journée les amis(e)

Coach BOB la gazelle!
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dimanche 14 juin 2015

La fin de semaine du vélo au Québec

Je n’ai pas pris le temps de faire de grosses recherches, à savoir s’il existe une semaine du vélo proprement dite d’organisée par Vélo Québec ou par d’autres instances. J’ai vite vu quelque part la semaine du vélo urbain de Montréal, mais pas plus…Enfin! 
Départ Grand Défi Pierre Lavoie


En tout cas,  moi je viens de décréter le samedi 13 juin 2015, la journée du vélo 2015 au Québec. Avec le beau soleil qu’on a eu, la participation des 6 000 cyclistes qui ont fait le GDPL les 1 100 quelques autres qui se sont joints à eux pour faire la grande boucle à partir de Montmagny, et tous les autres comme moi qui se sont donné rendez-vous aux randonnées de leur club au travers le Québec, je me demande bien combien de cyclistes nous étions sur les routes du Québec pour pratiquer notre sport favori, pour prendre l’air, participer à une bonne cause et pour souffrir?  Eh oui souffrir, parce que dans le jargon et la culture du vélo, lorsque vous éprouvez des difficultés à vous rendre à l’arrivée pour toutes sortes de raisons, fatigue, crampes, insolation, déshydratation, etc… On va dire qu’on en a souffert un coup! Et je lisais dans mon journal de ce matin, que plusieurs cyclistes à la Grande Boucle, comme à notre sortie de Sport-en-Tête, en ont bavé un coup, une autre expression de cycliste, pour dire qu’on a dû travailler fort. 


Élise Huot et Marc Hardy à gauche
en cie d'amies
Mes amis qui ont fait la GB seront plus en mesure de m’en parler, mais pour nous qui sommes partis de Saint-Apollinaire dans le comté Lotbinière pour nous diriger vers Saint-Jacques de Leeds aux confins des Appalaches, le vent est venu nous causer pas mal de troubles. On l’a comme jamais eu de dos et plus la journée avançait, plus il s’intensifiait. Comme à la GB, quelques chutes sans gravité sont survenues. Les forts vents latéraux ne sont jamais faciles à gérer pour les cyclistes surtout quand l’énergie est à la baisse. La concentration est moins bonne et c’est à ce moment qu’arrivent quelques petites erreurs d’inattention. En ce qui concerne notre groupe, j’ai perdu mon groupe de filles des semaines passées pour 3 gars et une fille qui voulaient faire un 30 de moyenne.

René, moi et Pierre qui rions
de je ne sais trop quoi
À 5 de même, les relais sont venus plus vites que d’habitude et avec le vent, un de nos membres s’est aperçu après les longues montées de Saint-Jacques sur le retour, qu’il n’y arriverait pas à notre rythme, même en l’ayant diminué beaucoup pour lui et en le protégeant du vent! Cuit! Bien bien cuit! Ce n’est pas grave, il est arrivé à bon port, il m’a dit avoir adoré sa ride, avoir appris plein de choses, dont l’une importante; sur 105 kilos avec plus de 800M de dénivelé, le vent, qu’il faut avoir du millage dans le corps, sinon on frappe un mur!



L'organisation de notre club nous avait organisé un super de beau BBQ après notre randonnée, ce qu'elle fait à quelques occasions durant l'été. Merci à eux qui nous font vivre de beaux moments tous ensemble.


Benoit et Josée nos cooks hors pairs
C'est toujours les mêmes les premiers






Un BBQ réussi sur toute la ligne


Coach BOB la gazelle!
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lundi 8 juin 2015

Une dure fin de semaine

Je me suis longuement demandé aujourd’hui si je devais en parler ou pas, mais c’est arrivé. Plusieurs d’entre vous le savent déjà. Notre grande amie Geneviève Ajas à la tête du Club Vélo Stoneham a malheureusement et bêtement fait une mauvaise chute à vélo samedi lors de notre sortie de club sur l’avenue Royale. Je dis bêtement, parce que sa chute est due malheureusement à une distraction de sa part. Après avoir jeté un coup d’œil à l’arrière pour s’assurer que tout le monde suivait, elle a légèrement dévié de sa route et a culbuté dans la chaîne de trottoir. Elle s’est fait très mal. Elle a dû être transportée à l’hôpital où elle récupère pour le moment. Je ne rentrerai pas dans les détails de ses blessures. Son club a déjà publié un communiqué sur sa situation et François, son chum, s’est occupé d’informer ses proches sur sa condition.

Comme plusieurs d’entre vous, je suis très attristé par sa chute. Vous savez tous jusqu’à quel point j’apprécie et aime Geneviève, alors vous comprendrez pourquoi c’est un peu la consternation autour d’elle. En mon nom personnel et de tous mes lecteurs, nous te souhaitons un bon rétablissement ma chère Geneviève. Reviens-nous vite sur 2 roues ma belle.

Les circonstances de l’accident de Geneviève m’amènent maintenant à vous parler un peu de mon nouveau travail d’encadreur avec lequel je me familiarise tranquillement. Comme vous le savez, je n’ai jamais suivi de formation comme certains d’entre vous avec la Fédé ou avec d’autres instances reconnues. Geneviève Ajas, Alain Levasseur pour le Club de vélo Stoneham et les organisateurs de Sport-en-Tête m’ont accepté dans leurs rangs comme encadreur en raison de mes 30 ans d’expérience en vélo de route. J’ai déjà même écrit des billets ici sur mon blogue pour remettre en question certaines façons d’encadrer des pelotons et ces gens en sont bien conscients. Ils savent tous jusqu’à quel point la sécurité est importante pour moi dans un contexte où il ne faut pas trop brimer l’envie du cycliste de se dépasser et de parfois même prendre des risques calculés. On aime le vélo pour cela. 

Je le dis chaque année. Encore l’an dernier suite à un accident semblable à celui de Geneviève et cette année encore récemment dans un autre billet portant sur la sécurité à peloton; REGARDEZ EN AVANT CIBOLLL! Sauf exception, comme pour Geneviève qui portait le chapeau d’encadreur, et c’est pour vous dire jusqu’à quel point regarder en arrière est compliqué, puisque tous connaissent ses habilités à vélo, VOUS N’AVEZ PAS BESOIN DE REGARDER EN ARRIÈRE. Personne!! Comprenez-vous? Pour assurer votre sécurité et celle de celui qui vous suit, vous n’avez qu’à regarder en avant. Vous en avez assez à surveiller en avant pour avoir à vous préoccuper de ce qui se passe en arrière. Le seul mouvement de tête qui vous est permis de faire RAPIDEMENT est celui à 45 degrés pour savoir si quelqu’un vous emboite avant de faire un dépassement, pour  lui signifier que vous allez sortir du groupe graduellement ou bien pour lui dire qu’il n’a pas d’affaire là! Quand je courais, on s’entraînait à tourner la tête pour savoir ce qu’il se passait en arrière sans changer de direction et encore aujourd’hui j’ai de la misère à bien le faire. Ce message s'adresse aussi à ceux qui ont des petits miroirs au bas du guidon. Outre le côté pratique de voir s’il y a de la circulation qui vient par en arrière avant de donner votre relais, Kossez que vous avez à regarder constamment dans vos tits miroirs à tout bout de champ, même si cela se fait vite. C’est comme ceux qui ont la face dans leur odomètre à tout bout de champ. Ce sont des distractions de trop comprenez-vous? On roule à 35 à l’heure en formation de 8 à 10 cyclistes. Il s’agit d’une seule distraction dans ce genre-là pour toucher une roue ou pour zigzaguer après une distraction. Il me semble que c’est clair, non? Ta chérie ou ton chum est-il en arrière? Bien, tu lui cries, puis ma chérie es-tu encore là? Puis si tu penses que ta blonde est en train de te larguer, bien crie -1!

Il y a deux autres petites affaires sur lequel je vais peut-être revenir avec mon monde suite à mes deux rides du week-end. La première est la signalisation des imperfections de route. Ne vous méprenez pas,  je ne la remets pas en question. Nous savons tous que Martin Perron et les frères Andersons ont chuté l’autre jour par rapport à cette négligence semble-t-il. Mais on peut-tu s’entendre qu’il faut signaler les réels dangers du revêtement?  Oui oui parfois, ce n’est pas clair, une patch de pavée foncée, un mauvais ombrage, bon ça va, mais parfois, je constate que les gens veulent tellement bien faire qu’ils se mettent quasiment en déséquilibre pour étirer le bras pour ne montrer rien du tout. Disons que je n’en ferai pas trop trop de cas lorsqu’on roule au train à vitesse constante. Mais lorsqu’on est en descente en formation à plus de 55 km/h, la concentration doit être à son meilleur. Êtes-vous d’accord avec cela ? Ce n’est pas le temps de faire une erreur de pilotage. De plus, vous savez tous qu’on fait ces descentes vertigineuses lorsque la route est relativement belle et de plus, pour se donner une petite marge de manœuvre, on se garde ordinairement une plus grande distance avec celui qu’on suit. Cela fait en sorte que s’il n’y a pas un éléphant dans le chemin ou un cratère « caller » par le leader de peloton, il n’y pas de raison de signaler quoi que ce soit pour les autres, on garde ses deux mains sur son guidon en position regroupée sur son bike, puis à la grâce de Dieu, envoye en bas mon homme! De toute façon, en position légèrement plus éloignée de votre prédécesseur, vous savez très bien que vous êtes en mesure de lire le terrain en avant de lui. Si vous n’êtes pas capable de deviner le terrain en avant par vous-même en ces circonstances, vous représentez un danger!

La 2e affaire est la venue de voitures arrière annoncées par le dernier du peloton qui, comme vous le savez, a cette responsabilité qui lui incombe. S’il croit entendre du trafic, il s’écarte de sa roue et là, il peut se tourner la tête prudemment pour vérifier. Bon! Une fois « Car back » callé on peut-tu faire remonter le message rapidement vers le haut et agir en bon citoyen cycliste envers les automobilistes. Je dirais que ce fut ma plus grande déception avec mon groupe de SET dimanche. Quand « voiture arrière » est crié, on se doit de rapidement laisser le relayeur rentrer dans le peloton si c’est le cas, on ralentit légèrement le tempo, je ne dis pas de mettre les freins là, non non, juste ralentir pour permettre à tout le monde de manœuvrer prudemment pour se ranger le plus vite possible à file indienne le temps que les voitures passent, et en passant, à la file indienne, c’est en ligne droite, à queue leu leu. Je dois dire que j’en ai eu une couple dans mon groupe dimanche qui devaient être sourds, je crois bien. Ils étaient toujours à l’extérieur dans le chemin. On veut que les automobilistes nous respectent, bien essayons de faire notre part. Des groupes aguerris comme nous se doivent de maîtriser cette formation en cas de dépassement ou lorsqu’on roule en ville dans le trafic.

Bon! J’ai assez chiâlé pour à soir. Je vais tenter de savoir s’il n’y a pas du nouveau au sujet de ma grande amie Geneviève.

Portez-vous bien et soyez prudents,

Coach BOB la gazelle!
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mercredi 3 juin 2015

La relance à vélo

Comme à tous les printemps je dirais, c’est la saison des relances qui commence. En début de saison, tout le monde est sur le chemin; le nouveau cyclo sportif étrenne son nouveau bolide en carbone et il y a tous ceux qui, à divers degrés, ont juste le goût de démontrer qu’ils sont en forme et surtout invincibles. J’inclue dans cette faune le « Street riders all year long » que j’ai déjà décrit dans un billet l’été dernier. Vous savez, ce travailleur ou étudiant accoutré n’importe comment, qui pousse la grosse gear, qui fait chier qui veut sur son passage, parce qu’il roule à l’année, il a un super cardio, et il veut te faire suer au possible parce que tu es sur son chemin de tous les jours. Tous ces cyclistes sur votre route réunis ensemble font un cocktail assez explosif. En tout cas, moi je peux vous dire que dans mon coin, sur le chemin St-Louis, sur la promenade de Champlain, ou sur le Blv Versant Nord autour de 16 h 30, les pistes cyclables et rues sont devenues des pistes de course. Tiens-toi! Suis-moi si ça te tente, etc., etc.

Bon, arrivons à mon sujet d’aujourd’hui, les relances. J’étais certain d’avoir déjà traité le sujet, mais en fouillant, je n’ai trouvé que ce billet sur les techniques de côtes qui effleurent le sujet à quelques occasions. C’est à relire pareil. Enfin! La relance est toujours un peu plus facile à faire lorsque la forme est au RV. C’est comme pour ceux qui aiment faire des intervalles que j’haïs faire, que je ne fais pas, parce que j’en ferai de toute façon en me mesurant à tout ce qui bouge ou plutôt à tout ce qui roule au printemps. Au début, cela nous prend une couple de minutes pour récupérer, pis encore, mais puis plus tu en fais, plus tu t’aperçois que ta récupération s’améliore, qu’il te faut moins de temps pour redémarrer, reprendre le rythme au train! Bien la relance, c’est un peu la même chose, c’est l’énergie qu’il te reste pour dire beûbye à celui qui a voulu se mesurer à toi et qui, lorsqu’il tombe dans le rouge, bien toi, il t’en reste juste assez pour y rajouter une couple de dents et le déposer là! BANG! Il esssst partiiiiiiiii comme dirait Roger Brulotte.

Cela doit bien faire 4 ou 5 fois si ce n’est pas plus qu’on m’essaye depuis une couple de semaines. Et à chaque fois, je dois dire que je suis chanceux, j’en suis sorti gagnant. Pourquoi? Parce qu’en plus de m’être mesuré à des gars de mon âge et de mon calibre, je ne suis quand même pas fou, je m’aperçois que je suis un peu plus intelligent et j’ai surtout de la relance! Voilà! L’autre jour, j’ai aperçu un type au loin avant de descendre la côte Gagnon sur le chemin du Roy. C’est donc moi qui ai déclaré les hostilités en l’ayant rattrapé sans qu’il s’en soit aperçu. Nous nous sommes regardés sans plus, bien non je l’ai quand même salué, mais au bas de la côte, le type a repris un rythme au train assez élevé merci. Je me suis dit « Coudons Bob, est-ce ce genre d’entrainement que tu veux faire ce soir? Orgueilleux comme je suis et parce que le type me semblait dans mes âges, je me suis dit « Come on mon Bob, gardes le en vue au moins pour savoir jusqu’où son orgueil va l’amener ». Et bien je n’ai pas eu tort. Vieux renard comme je suis, j’ai remarqué qu’il regardait parfois en arrière pour savoir si je le suivais toujours. Même de loin, cela le fatiguait. Je savais qu’il roulait pour me larguer. Alors quand je me suis aperçu que les genoux commençaient à lui sortir par les côtés, je l’ai rattrapé juste en haut d’une bute pour mal faire. Pauvre de lui lol. Je lui ai permis de récupérer quelques instants, moi aussi je dois dire, puis il s’est tassé subitement pour me dire du visage« Bon, bin envoye donc toi à ton tour d’abord si tu es si bon que cela!», ce que j’ai fait élégamment en gentleman, mais au même rythme que le gars m’avait imposé pour le rattraper….sur un faux plat montant juste avant d’arriver à un casse-patte, je suis demeuré sur la grosse plate et je l’ai déposé là sans que j’aie à lui donner un coup de fouette. En haut de la côte, mon gars faisait presque du sur place, moulinant à 100 tours minute, en train de s’étouffer avec sa langue... Quelle mauvaise technique...Il était cuit. Qu’est-ce qui a fait la différence, croyez-vous? La relance. Non seulement avais-je sans doute une meilleure forme que lui, quoiqu’il m’avait mis dans le doute sur plusieurs kilomètres, mais ma relance a été beaucoup plus énergique que la sienne.

Et c’est plus souvent qu’autrement en haut des côtes que je remarque cette lacune chez les cyclistes. Je le vois même souvent chez des cyclistes d,expérience avec qui je roule dans les clubs que je suis. Ils ne respectent aucune des règles que j’ai décrites dans mon papier « technique de côtes » et lorsqu’ils arrivent au ¾ du sommet, voire en haut sur le radoucissement de la montée, tout ce bel effort, tout ce beau travail accompli s’effondre, parce que le cycliste panique et ne sait pas trop comment gérer sa relance. 

Rappelez-vous qu’on ne grimpe pas la côte à 100 % de son effort maximal. Si c’est de même que vous agissez, bien là, ne soyez pas surpris de ne plus avoir de relance en haut quand çà repart. Voilà!, c’est l’explication. Vous n’êtes pas trop bright! Pour les autres, qui sont en train de réfléchir, qui font de la visualisation intérieure, qui se remémorent ces moments où ils ont l’impression que leurs jambes les abandonnent, leur cœur s’est emballé, ils sont en perte de contrôle de leur respiration, bien c’est la panique! Bien, quand vous êtes rendu là, vous vous doutez bien que vous êtes faite, n'est-ce pas hein?

Quand vous achevez votre dernier effort en danseuse sur ce dernier 100 M avant le vrai radoucissement de la côte, et on s’entend là, il s’agit d’une danseuse à l’effort, vous ne virez pas dans le vide là. Çà fait mal aux pattes, vous tirez sur les guidons de gauche à droite pour vous aider à basculer votre bicycle en harmonie avec votre coup de pédale, et ce, jusqu’au moment que vous aurez jugé être capable de vous rasseoir pour la finir cette chr…. de côte. Dret là, en vous rassoyant, vous avez rétrogradé d’une couple de pignons, comme à la position assise que vous étiez avant de vous soulever. Cela peut être sur le même braquet aussi si vous atteignez le plat du haut de la côte. C’est là que ça se passe. Tous les petits détails sont importants :

  1. On reste calme. On se fait confiance. C’EST PRIMORDIAL!
  2. On s’appuie le fessier sur le nez de la selle bin comme il faut. On tire sur les cocottes avec fermeté en harmonie avec son coup de pédale, lequel ne doit pas être trop souple, mais pas trop dur non plus.
  3. Vous n’avez que quelques secondes pour…
    • Maîtriser votre respiration. Éviter qu’elle ne s’emballe plus qu’elle ne l’est déjà. Vous vous détendez le haut du corps, les épaules, vous respirez profondément pour casser ce rythme saccadé et effréné qui veut vous envahir.
    • Simultanément à cela, pendant que vous reprenez le contrôle de votre respiration dans le calme, vous vous concentrez sur votre coup de pédale. Tire pousse sans coups brusques, sans secousse et là quelques instants plus tard…
    • ...Vous devez rajouter une dent une après l’autre pour ne pas tomber sur un moulinage trop souple. Vous réussirez à vous relancer seulement si vous réussissez à reprendre le contrôle de votre respiration et pour ce faire, il faut mettre de la gear pour garder votre cadence de coup de pédale pas trop élevée. C’est souvent le contraire que les gens font. Ils adoptent un « gearage » trop souple trop longtemps croyant que c’est ainsi que leur cœur se stabilisera, alors que c’est sur cette cadence trop élevée que vous vous hyper ventilez et que vous vous effoirez. Normal, vous faites tout ce qu’il faut pour garder votre coeur à 175!! Pensez à mon gars de tantôt.
    • Donc, vous vous détendez les épaules, ouvrez le plexus, vous respirez profondément, vous rajoutez de la dent plutôt que d’en enlever, vous maîtrisez votre respiration, une fois votre affaire stabilisée, faites confiance à vos jambes, elles seront prêtes à vous relancer.

Dans des conditions optimales, si votre forme est là, vous gérerez tout cela dans les 10 à 20 secondes après que vous vous soyez rassis.

Essayez cela voir et vous m’en redirez des nouvelles.

Coach BOB la gazelle!
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lundi 1 juin 2015

Les gazelles d'Optique bicycle (2014)

Bonjour,

Ahhh que le temps passe vite. Cela fait déjà une couple de semaines que je ne vous ai pas donné de nouvelles. Si on fait exception de quelques jours et de la semaine dernière, je vous dirais qu’on a eu un mois de mai pas si tant pire. J’ai déjà organisé une couple de sorties les vendredis si ce n’est pas trois, une couple vers Portneuf et la dernière la semaine dernière sur le tour du lac Saint-Joseph. Quel beau parcours pour les gens que ne le connaissent pas. Vraiment un Must! 

De plus, ce fut mon anniversaire. Bien oui j’ai eu 60 ans imaginez-vous donc! Fiou! Pas drôle mon affaire. Line, mon frère et ma fille m’ont préparé toute une fête surprise à laquelle ont assisté non seulement des bons amis de vélo tels les Alain Levasseur, Geneviève Ajas, Éli « les couettes »  Déry,  son chum Marc, Josée Bolduc et son chum Louis aussi, Denis Curodeau, Jean Gascon et sans doute quelques autres que j’oublie, mais également des amis qui ne se connaissaient pas provenant d’une autre gang,  ainsi que ma mère, ma sœur et mon frère André que plusieurs n'avaient jamais fait leur connaissance.. 
André et Line témoins de ma surprise à la vue de tous les invités cachés dans le bureau
Denis Curodeau pris par surprise
Josée Bolduc, Geneviève Ajas, Louis Brouard
Moi, Denis Curodeau, Ken Kerr



Line Rochefort très fière de son coup
Alain Levasseur et Nathalie Nault















Pas mal de monde ma foi! Ce fut très très agréable et ils furent très généreux d’ailleurs en passant… Line s’est permise de dire que j’avais comme des idées un jour de changer de vélo, ça fait que les gens ont délié la bourse et j’ai ramassé toute une cagnotte. J’en suis presque gêné. Je vous remercie tous, ceux qui se reconnaîtront ici.

Changement de propos, imaginez-vous donc qu’il n’y pas seulement votre humble serviteur Bob « coach » la Gazelle qui porte ce nom! Je suis allé dans la famille de ma blonde en fin de semaine (Saguenay, Chicoutimi pour ne pas dire Port-Alfred, Ville de La Baie) et nous avons croisé un club de filles sur la route, dont fait partie ma belle-sœur, les Gazelles d'Optique Bicycle (2014)!!
Bob Coach la Gazelle avec son harem de gazelles

J’ai mon esto de voyage! Un club uniquement de filles, elles sont autour de 90 filles de Jonquière/Chicoutimi/La Baie. Vous y pensez? Des filles qui ont des chums qui roulent également, des plus jeunes et moins jeunes, célibataires ou pas. Le seul critère. Être une femme, aimer le vélo et ne pas vouloir de gars dans le pack, sauf Bob coach la Gazelle qui en cette journée, s’est joint à elle pour une dizaine de kilos. Excellentes cyclistes dont certaines ont de belles feuilles de route, et qui ont des règles de conduite que j’adore. Entre autres, faire les relais de l’intérieur de façon très disciplinée et lorsque la relayée arrive à l’arrière, elle crie « accrochée » pour donner le signal que la meneuse peut commencer à pousser si elle le désire. Elles ne sont jamais que 6 à 8 filles par peloton.

Alors, les filles, si jamais vous passez par ici, je vous en prie, faites-moi un petit bonjour ou laissez-moi un ptit mot.

Coach BOB la gazelle!
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