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dimanche 24 août 2014

Sugarloaf 2014 du Club de Vélo Stoneham (CVS)


Il n’y a pas très longtemps, je vous ai parlé de la classique Alain Levass, un ptit rendez-vous cycliste champêtre organisé par mon chum Alain Levasseur qui demeure au lac Beauport. Ces événements réunissant les amoureux de la bécane sur des supers de beaux parcours sont souvent, pour chacun des invités, des moments de bonheur, des moments qu’on garde graver dans notre mémoire pour toujours.

Et bien s’il existe la Classique Alain Levass, il y en a une autre ouverte un peu plus à tous d’organiser depuis quelques années par un petit bout de femme des plus extraordinaires, énergique, gentille, jolie en par-dessus le marché, mais surtout par une des plus fortes cyclistes que je connaisse dans sa catégorie. Il s’agit bien sûr de ma très grande amie Geneviève Ajas, responsable du club cycliste Stoneham, pour qui j’ai une admiration grandissante après chacun de ces beaux moments qu’elle me permet de vivre avec les membres de son club. Il s’agit de la traditionnelle sortie vers Sugarloaf, la station de ski du Maine située à une soixantaine de kilomètres au sud de la frontière américaine à Woburn tout près de Lac-Mégantic.  

Sans vouloir me répéter, je vous renverrais à mon papier écrit l’an passé qui décrit assez bien cette magnifique journée. Évidemment, Geneviève ne pourrait organiser cette sortie sans la complicité et l'appui d'autres membres de son club qui donnent de leur temps plutôt que de nous accompagner. Mentionnons François, Lucie Laberge, Sophie et Fred Gauthier. Alors merci à vous tous. 

François à droite
Cette année, nous devions être pas moins de 45 mordus au rendez-vous. Je ne sais pas si Geneviève limite la participation à cette sortie, compte tenu de sa forte logistique, mais je peux évidemment me compter chanceux d’y avoir été convié à titre d’invité.  Par contre, si vous étiez attirés par des sorties du genre, que vous songiez à vous joindre à un club de vélo dans la région de Québec pour vous épanouir, pour progresser dans votre sport en étant bien entouré par des cyclistes aguerris tels Geneviève et son chum François Couture, je vous suggérerais de considérer très sérieusement le Club Vélo Stoneham. Voici une petite présentation du club et de la mise sur pied de la sortie vers Sugarloaf.

Je ne vous dis pas cela parce qu’elle est mon amie, je vous le jure. N’importe qui à Québec qui la connait vous le dira. Faire partie de ce club de vélo, c’est faire partie de sa famille, de ses amis et d’avoir le privilège de sillonner en sa Cie les plus beaux parcours de la couronne Nord de Québec dans les Cantons Unis de Stoneham etTewkesbury.
Bonne journée


Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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lundi 18 août 2014

Le craignez-vous autant que moi?



Cela fait très longtemps que je me retiens pour écrire ce petit billet sur les chauffeurs de pick-up. Je me suis toujours dit " ahhhh à quoi bon créer une classe d'automobilistes à part, commencer à faire de la discrimination parmi les automobilistes "délinquants"", c'est à dire ceux qui nous font le plus peur ou qui, volontairement ou involontairement, nous frôlent sur les chemins au point de nous faire chuter ou tuer?

Qui parmi nous n’a pas eu une bonne discussion, voire une bonne prise de becs avec un automobiliste qui nous a mis en danger pour quelque raison que ce soit? Ma dernière remonte à Neuville avec ma blonde. Après s’être tassé sur l’accotement du chemin dans le village suite à un coup de klaxon de l’arrière pour nous avertir qu’on prend de la place, le chauffeur nous frôle pour effectuer son dépassement en même temps qu’une autre voiture en sens inverse!! L’infraction la plus fréquente et dangereuse je dirais. Si le chauffeur avait compris le mètre à laisser en ville, il aurait tout de suite saisi qu’il devait patienter pour nous dépasser dans l’autre voie. Le phénomène en sens inverse au tout aussi vrai puisque c’est dans des circonstances similaires que Didier est décédé l’an dernier dans le Grand Capsa alors qu’une voiture l’a frappé en plein de face en dépassant une voiture. La seule raison que le type a trouvé à me donner, c’est que nous prenions trop de place avant de se tasser et qu’on ne connait rien au code de la sécurité routière! Pas besoin de vous dire comment notre entretien s’est terminé!

Et pourtant c’est avec le chauffeur de Pick-up que je trust le moins et que j’ai le plus peur, et avec qui je n’ai jamais eu cette chance de discuter, et pourtant c’est avec lui qui, statistiquement, qu’il m’arrive de vivre le plus souvent des sensations fortes pour ne pas dire des moments de grande peur (stress). Êtes-vous capable de me dire pourquoi vous? Parce qu’il se défile? Oui oui cela je le sais, mais pourquoi est-il de même?

Je dois avoir pas moins de 6 ou 7 mésaventures avec eux ces deux dernières années. À Saint-Henri de Lévis et sur le rang Notre-Dame à Saint-Augustin-de-Desmaures dernièrement, deux pick-up qui font exprès pour me passer leur miroir en me dépassant pour se tasser rapidement sur l’accotement pour aller chercher de la garnotte du bord chemin pour être certain que j’en reçoive quelques-unes au visage! Non, mais c'est-y assez fort!!?? En fin de semaine, une copine à moi a dû rencontrer le « justicier à Pick-up » des Équerres que j’ai rencontré l’an dernier qui m’a également passé volontairement le miroir près des oreilles pour m’invectiver et me dire que je n’ai pas d’affaire icitt. Bien en fin de semaine, ce « chauffard en pick-up est venu tasser un cycliste au point d’en désajuster son miroir de passager sans arrêter!!. Et il y avait un passager qui a sorti la main par la suite pour le réajuster! Non, mais avez-vous vu cela? Mais qu’ont-ils tous ces chauffeurs de Pick-up, êtes-vous capable de me le dire, vous autres? Encore en fin de semaine avec ma blonde sur le Grand Capsa, nous sommes en direction Est et vers le milieu du rang, on aperçoit un pick-up dans une entrée sur notre gauche, l’autre côté du chemin, qui attend la fin de la circulation pour s’engager. En fait, il n’y que nous qui s’en vient. Parfois, il arrive que les gens sortent en s’engageant dans notre sens sur la ligne double pour être certains de ne pas trop s’approcher de nous…cela ça passe, je peux le tolérer. Mais cette fois-ci, il attend que nous arrivions à sa hauteur et nous sort en pleine face en faisant exprès de sortir large et au ralenti pour que nous soyons obligés de freiner en arrière de lui et que je sois obligé de lui crier par sa fenêtre arrière ouverte « plus vite viarge » pendant que monsieur me regarde longuement dans son miroir en cie de sa femme à l’avant et d’un jeune enfant sur la banquette arrière du King Cab!

Alors encore, mais qu’ont-ils tous ces chauffeurs de Pick-up, êtes-vous capable de me le dire, vous autres? Dernière anecdote. Je fais des voyages de vélo à profusion aux States, Arizona, Floride, Vermont, Maine et dernièrement en Virginie. Savez-vous quoi? Quels sont ceux qui m’ont le plus mis en danger ou invectivé? Les chauffeurs de Pick-up et pourtant les gens là-bas sont beaucoup plus civilisés que nos automobilistes d’ici. Seule une classe de chauffeur là-bas ressemble aux nôtres d'içi. Le chauffeur de Pick-up!

Alors voici une piste d’explication. Le chauffeur de Pick-up est un homme avec un profil de personnalité qui a besoin de démontrer sa domination. Si j’étais une femme, je dirais qu’il est du style matcho. Aurait-il coudon un complexe? Serait-il du genre fru? Il est certainement imbibé de lui-même pour se croire le maître sur les routes avec son « truck » et agir de la sorte sur les grands chemins auprès de gens aussi vulnérables que nous autres. Vous ne croyez pas? Pourquoi rencontrons-nous moins d’automobilistes avec ce trait de caractère, parce que je dois admettre, que les automobilistes délinquants n’agissent pas volontairement aussi souvent qu’eux. Chez les automobilistes, c’est plus souvent qu’autrement de l’ignorance. Ils ne sont pas toujours conscients de leurs maladresses même si parfois, nous en rencontrons des spéciaux. Mais les chauffeurs de pick-up oufff

Suis-je alors le seul à avoir un préjugé envers les chauffeurs de Pic Up? Bien, je ne crois pas, si je me fie aux commentaires que me font tous(tes) mes amis(e) cyclistes lorsque je leur demande s’il leur arrive d’avoir des problèmes avec les chauffeurs de Pick-up. Ils sont tous unanimes pour me dire que oui et qu’ils le sont encore plus, lorsqu’ils ont d’accrocher en arrière leur grosse roulotte, leur trailer ou tout ce qui peut s’accrocher en arrière et qui sautent de gauche et à droite à grande vitesse!

En tout cas, j’espère qu’on ne m’en voudra pas, mais que voulez-vous? C’est une réalité avec laquelle il faut composer depuis longtemps, depuis trop longtemps.

Voici pour terminer quelques petits clips rapidement trouvés sur le Web en faisant « Chauffeur de pick-up » On dit des fois que les photos valent milles mots, imaginez des vidéos J





Coach BOB la gazelle!
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lundi 11 août 2014

Classique Alain Levass 2014

Louis Brouard, JP Lapointe, Caroline Desbiens, Josée Bolduc, Jean Gascon, Réjean Fournier
Solanges Bernier, Laurent Levasseur (à genoux), Martin Bélanger, Yan ??, Alain Levasseur, Marc Duval,
Line Rochefort, Catherine ??, Éli Déry, Martin Perron, Alain Picard, Luce Pratte, Nathalie Rochefort,
Daniel Gosselin et Louis Rochefort 

C’est samedi dernier, le 9 août 2104, qu’a eu lieu la 2e Classique Levass au Lac Beauport. Il s’agit malheureusement d’une ride sur invitation organisée par Alain Levasseur (le maillot rouge au centre de la photo) avec la complicité de votre humble serviteur Bob la gazelle. Cela peut être un peu frustrant de lire cette chronique, sachant que vous n’y avez pas été invité et je pourrais le comprendre. Ce sont en quelque sorte mes amis (e) des rides improvisées du vendredi après-midi mêlés à des amis (e) d’Alain. Rapprochez-vous de moi, insérez-vous tranquillement à ces randonnées du vendredi et qui sait? Peut-être en ferez-vous partie l’année prochaine. Évidemment, une condition au préalable, il faut que vous soyez capable de démontrer une grande ouverture d’esprit en appréciant presque aveuglement l’humour et le côté « colon » de vos hôtes.
En attente du départ

Le parcours? Le même que l’an dernier en cette merveilleuse journée ensoleillée. Il s’agit des Équerres antihoraires en effectuant trois boucles supplémentaires pour en augmenter le niveau de difficulté et pour amener la ride sur une distance de 100 kilos. Le premier rallongement est de monter le Blv Talbot (ancienne Rte 175) pour revenir par la 1e avenue à Stoneham et se diriger vers le Centre de ski en empruntant le chemin des faucons. Une fois revenus sur l’avenue Tewkesbury, on grimpe le chemin de la Montagne dans Vermont sur le Lac qui constitue un beau défi avec ses portions à entre 13 et 17 %. Le 3e détour est la montée du Mont Saint-Sacrement qui finit en cul-de-sac. D’ailleurs, il semble que j’ai donné la frousse à plusieurs dans la descente sur le dernier virage à droite pour emprunter le chemin Rourke. Alors qu’Alain Levasseur et Martin Bélanger m’ont dépassé dans l’avant-dernier virage à plus de 70km/h, je me suis embarqué en arrière d’eux pour leur faire la passe éventuellement, mais dans le dernier virage en bas, je me suis retrouvé déporté à l’extérieur du virage sur la gauche et  j’ai dû appliquer un freinage qui a fait vaciller mon cadre et j’ai dû accepter de prendre le clos sans chuter parce qu’il ne s’agissait que de longues herbes sur fond mou! On peut même apercevoir ma déviation au bas du Mont pour les curieux J S’il y en a qui veulent des cours sur comment prendre le clos sans gravité, vous n’avez qu’à me contacter. Ce n’était pas une première en ce qui me concerne.
Alain donnant instructions
pour le souper

Tout s’est très bien déroulé sauf pour Yan un ami d’Alain qui a frappé une pièce métallique sur le chemin du Hibou au début de la ride et qui l’a mis à plat sur les deux roues en abîmant l’une d’elles et qui a dû abandonner. Comme vous pouvez le voir le monde est tout sourire, la baignade à 78 degrés fut excellente et le BBQ dans la cour d’Alain un franc succès.

Je vous laisse avec la recette de barres tendres de Line Rochefort, qui a remporté un vif succès. Ça dl’air que c’est le boost idéal pour contrer les pannes d’énergie. Je devrais peut-être m’en garder quelques-unes sur ma table de chevet Hi Hi HI.



Voici aussi quelques photos en vrac qui illustrent bien le plaisir que nous éprouvons à participer à cette Classique annuelle 






Barre énergétique choco-amandes
12 portions | Cuisson : 5 min | Préparation : 5 min

Ingrédients :
125 ml (1/2 tasse) de chocolat noir
125 ml (1/2 tasse) de beurre d’amande
60 ml (1/4 tasse) de miel
60 ml (1/4 tasse) d’amandes moulues
250 ml (1 tasse) de flocons d’avoine à cuisson rapide (gruau rapide)

Préparation :
1. Dans une casserole moyenne, faire fondre le chocolat avec le beurre d’amande et le miel à feu moyen en remuant de temps en temps.
2. Retirer du feu, ajouter les amandes moulues et l’avoine et mélanger pour bien répartir les ingrédients.
3. Transvider dans un moule à pain rectangulaire (d’environ 4 po x 8 po) recouvert de papier parchemin. Bien presser avec une fourchette et réfrigérer 1 h ou plus.
4. Démouler en soulevant le papier parchemin, tailler en 12 carrés et emballer.

Valeur nutritive (par portion, 1 carré) :
175 calories | 10 g de gras | 5 g de protéines | 15 g de glucides | 4 g de fibres
Prix : 0,40$ par carré

Pour une activité d’environ 1h (course, match de tennis ou de soccer…) : déguster 1 carré avec un verre de lait 1h avant l’activité.

Pour une activité plus longue (randonnée en montagne, sortie en vélo, balade en kayak…): déguster 1/2 carré par heure pendant l’activité, en prenant de petites bouchées, avec de l’eau.

Voilà, régalez-vous et amusez-vous!
Line Rochefort


Coach BOB la gazelle!
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mardi 5 août 2014

La 381, le petit Parc vers le Lac Ha Ha

Ni vu ni connu, mine de rien, pendant que mes amis de Sport-en-Tête se dirigeaient vers Rivière-du-Loup, j’ai décidé d’accompagner ma blonde à la roulotte de ses parents située au Lac Ha Ha l’autre côté de ce que nous appelons communément le « Ptit Parc », soit la 381 qui part du bas de Saint-Urbain vers ville de La Baie.  C’est là que Line m’a laissé pour continuer sa route en auto.

Je suis très content d’avoir fait cette ride (version Garmin) qui constitue ma foi le parcours le plus sélectif (version Stava) qu’il m’a été permis de faire de ma vie! Eh oui! Vous avez bien compris. De ma vie!

Plusieurs d’entre vous ont relevé de nombreux défis dans leur vie de cycliste et je vais m’en tenir ici en Amérique du Nord, parce que force est d’admettre que les cols en Europe offrent parfois des niveaux de difficulté assez impressionnants. Mais encore, souvent il s’agira de longues montées à différents % de pente et lorsqu’on a stabilisé sa respiration, trouvé son « guirage », on s’installe comme on dit, et on pousse égal.

Ici au Québec, je vois beaucoup de monde aller dans le Vermont faire Jay Peak, faire les montagnes blanches, l’État de NY pour White Face, et au Québec, la montée du Mont Mégantic et le parc de la Mauricie ont tous deux la cote. J’ai souvent dit que le parc de la Mauricie aller-retour était pour moi la ride des rides. Pour sa distance (125 kilos) et pour son dénivelé de 2 100M, ce qui fait environ 16,8M au kilo. Le Parc demeure le Parc, c’est sûr, mais le Ptit parc (rte 381) de la 138 après Baie-Saint-Paul jusqu’au Lac Ha Ha m’a paru le plus long 67 kilos de ma vie avec ses 1 500 M de dénivelé, ce qui donne dans ce cas-ci 22,4 M au kilo. (Malheureusement, sur ma carte je me suis mêlé en arrivant au lac et ma route indique un kilométrage plus long) Vous pensez que ce n’est pas une grande différence? Et bien dites-vous que c’est 33 % fois plus de grimpes que le parc de la Mauricie, kilo pour kilo! D’accord, sur une moins grande distance, mais ce niveau de difficulté m’a causé plus de fatigue que le Parc aller-retour. Tout cela pour dire que j’ai des amis qui font pas mal de distance en voiture pour rechercher de l’altitude, alors qu’à 1h 15 de Québec, il existe une portion de route qui longe le parc National des Grands Jardins dans Laurentides qui n’a pas son égal quant à moi!

De la 138 jusqu’au sommet de la montée du Lac de la Galette au 39e kilo, vous aurez fait presque entièrement votre ascension de la journée, de là l’énorme difficulté de ce parcours. C’est probablement pour cela, et aussi par manque de services (dépanneur), quoiqu’il est possible d’obtenir de l’eau et du repos au poste d’accueil du lac de la Galette, que les cyclistes de la Capitale Nationale, tout comme ceux du Saguenay font un aller-retour jusqu’au sommet. Je vous le dis 39 kilos d’enfer! Regardez bien le profil de ce parcours. Vous avez une dizaine de kilos pour vous réchauffer les pattes dans plusieurs bosses avant d’entamer la sortie de Saint-Urbain sur 4 à 5 kilos, où vous serez mis sérieusement à l’épreuve. Tout comme moi, vous vous demanderez ce que vous faites icitt et comment se fait-il que vous ne vous soyez pas « grayés » d’une 27 pignons pour traverser de nombreux segments sur du 14, 15 voire 16 %! On pense tous que le pire est fait au 13e kilo, mais attention, parce qu’au 18e vous vous engagerez dans la montée du Lac des Cygnes dans Parc des Grands Jardins! Aiyyoyyy! Stie que ça fait mal! 10 kilos de montée sans arrêt parsemés de petits plateaux souvent trop courts pour reprendre son souffle ou pour enlever ses lunettes, parce que ton bandeau n’est plus capable d’absorber ta sueur! J’ai été vraiment mis dans le doute à quelques reprises. Vais-je être obligé de mettre le pied à terre viarge? C’est mon orgueil qui m’a fait faire quelques S dans les portions les plus abruptes à 21 et 22 %. Sinon c’en était fait! Vous êtes à près de 800M d’altitude à la fin de votre montée et ce n’est pas fini, puisqu’il vous faudra vous armer à nouveau pour les 2 derniers kilos avec des 16 % et 18 % à près de 900 M au Lac de la Galette. Par chance que Line m’avait dit que c’était l’arrivée au sommet parce que je ne sais pas si j’aurais été capable d’en prendre une autre, surtout que la pluie et les vents se sont mis de la partie.

Comme je disais, moi je me suis dirigé vers le Nord, mais si vous ne pouvez profiter d’un lift comme moi j’avais, c’est à ce moment que tout le monde vire de bord. En passant, j'ai atteint 89,3 k/h dans une descente de l’autre côté sur 1 kilos!

Tout cela pour vous dire que si vous êtes amateur de  défis, bien payez-vous celui-ci. Vous ne le regretterai pas, je vous le dis, au point que je le referai certainement un jour. Surtout de l’autre bord pour accompagner mes amis du Saguenay qui font souvent l’autre versant et qui n’est pas moins facile.

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