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dimanche 29 juin 2014

Une bonne préparation = bonnes performances

J’en ai souvent parlé et je ne crois pas que ce soit la dernière fois que j’en parle.

Dès le début de la semaine, je voyais les prévisions de chaleur s’en venir et les rides que je prévoyais faire, dont l’une avec mon club Sport En-Tête durant la fin de semaine. Ce questionnement est d’autant plus important, que je revenais d’un dur week end de 3 jours avec plus de 325 kilos en 3 jours en Estrie avec de la côte en masse! Je me suis tout de suite demandé « Bon, mon Bob, comment vas-tu gérer cela pour être "top shape" en fin de semaine prochaine et ne pas te brûler avant? » Je n’ai plus 40 ans non plus quand même, pour ceux qui me connaissent moins, et la récupération près de la soixantaine n'est plus la même.

Vous savez, il est tellement tentant quand il fait beau d’allonger les sorties et de pousser sous la pédale, parce que les risques de blessure sont également plus faibles.

C’est dans ces moments que je planifie ma semaine en fonction de mes objectifs.

Repos

Combien de fois entend-on dire que le repos fait partie du programme d’entrainement lorsqu’on a acquis son millage printanier au compteur. J’ai donc pris mon mardi de congé après mon retour de l’Estrie, il va de soi. Et comme je savais que mes amis souhaitaient me voir rouler avec eux-autres le vendredi, j’ai donc fait une sortie en solo le mercredi (70 kilos). Une bonne d’ailleurs, j’ai été agréablement surpris de voir que j’avais de bonnes jambes, j’y suis donc allé de belles intensités juste pour voir si ma récupération était bonne après le WE. Elle était excellente! J’ai sauté mon jeudi et vendredi, je me suis respecté en restant plutôt tranquil avec mes copains et je me suis concentré sur mon coup de pédale, mon position à vélo, mon sillonnage sur 100 kilos à 31 de moyenne. Comme j’ai eu un souper vendredi soir assez bien arrosé, j’ai donc décidé de sortir seul le samedi (80 kilos) pour m’en remettre. Je n’aurais pas pu suivre les gars avec des vapeurs de vin pas trop loin et une nuit coucicouca. Je me suis alors dit « Mon Bob, c’est dimanche que ça se passe »

Alimentation et hydratation

Encore là, combien de fois en ai-je parlé? J’ai bu abondamment à mon retour de ride samedi. Je me suis fait un repas de poisson avec du riz brun, des légumes et je n’ai pas arrêté de manger toute la soirée; fruits, yogourt, noix etc. Le matin de ma sortie, une immense crêpe aux fruits, yogourt et sirop d’érable, un bon 2 heures avant le départ.

J’ai bu ½ litre d’eau en conduisant l'auto vers mon lieu de départ, je sentais que j’avais fait ce qu’il fallait faire. J’étais confiant. Bien faire les choses favorise une bonne préparation mentale, tout aussi importante que la préparation physique.

Tout au long de la ride, je n’ai pas arrêté de boire et de manger des fruits secs. 4 bouteilles complètes sur le bike sans compter celle que j'ai prise à la pause. Une pisse m’a confirmé que je m'étais bien hydraté. 

Sommeil

J’étais seul samedi soir et rien de bon à la tivi. J’avais fait mes coucous à tout le monde sur les réseaux sociaux. À 10h je fermais les yeux l’estomac bin plein! J’ai dormi comme un bébé.

Gestion de l’énergie

Il ne me restait qu’une chose à faire pour que je sois satisfait de ma performance. Respecter mon corps et sa mise en marche. Cela fait assez longtemps que je fais du vélo pour savoir qu’en une journée de chaleur de même, il faut gèrer son énergie. Il ne sert à rien de partir trop vite. J’ai laissé les plus jeunes fringuant épater la galerie. J’ai su très bien surmonter ces premières intensités en me camouflant derrière de bonnes roues, ce qui fait que je me sentais de plus en plus fort au fur et à mesure que la ride progressait pendant que d’autres en ont arraché pour les raisons que vous connaissez maintenant. Des petits relais que je faisais au début dans le grand respect, je me suis senti capable d’appuyer sur la pédale un peu plus longtemps face au vent qui s’élevait sur l’heure du midi. Outch ça fait mal en arrière m'a-t-on dit:-) Après avoir hérité d'un relais au bas d'une longue montée, l'une des dernières de la journée, que j’ai su monter avec une certaine aisance avec les deux meilleurs de notre groupe, j'avais encore d'excellentes jambes pour répondre à toutes les attaques que les membres de notre petit groupe aime bien faire sur les derniers kilos avant l'arrivée.

J'ai fait une excellente ride, bien gérée. Mes coéquipiers sont venus me féliciter, me dire que j'en avais dedans contrairement à certains plus forts que moi à l'accoutumé qui m'ont dit en avoir arraché.

J’avais bien su me préparer Voilà !

La ride 


Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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mardi 24 juin 2014

Magog SET Juin 2014

Le groupe sur le bord du lac Masawipi (North Hatley)
Nous n’étions pas moins d’une quarantaine de cyclistes de Sport En-Tête au Club Azur de Magog pour une merveilleuse fin de semaine de vélo sous un soleil radieux.

On peut dire que nous avons été gâtés. 3 magnifiques parcours à travers champs et villages des Cantons de l’Est, la plus belle région du Québec pour faire du vélo quant à moi.

84 kilos le samedi après-midi en direction du Parc National du Mont Orford en passant par les lacs Brompton, Frazer et Bowker par le Nord, descendre vers le sud en traversant Eastman et Bolton Est pour remonter la rive Ouest du lac Mempré Magog jusqu'au Club Azur. J’ai trouvé particulièrement dure cette première sortie en cie de Stéphane Picard, Marc Breton, Gilles Gaumond, Gilles Gagné et mon partner de même calibre que moi Paul que j’oublie toujours le nom de famille.

Or, le dimanche, j’ai opté pour un autre beau 95 kilos avec le groupe de ma blonde, dirigé par Rock Bouchard, Sylvie Milman et André Moreau entre autres. On s’est rendu à North Hatley, ce petit centre de villégiature dont la beauté et la réputation ne sont plus à faire au bas d’une vallée sur les rives du lac Masawipi. Notre groupe en a profité pour faire une journée « à la française » en ce sens que nous avons pris le temps de prendre un dîner complet sur une superbe terrasse sur le bord de la rivière.
André Moreau et Sylvie Milman
La terrasse et vue sur la rivière










Enfin lundi, le défi du Week End pour plusieurs, 128 kilos pour faire le tour du lac Memphrémagog Direction Sud Ouest par la route des Pères, le Chemin Austin, la route de Mansonville vers Newport aux États-Unis pour après remonter vers la rive Est du Lac en passant par Stanstead, la fameuse montée de Fitch Bay sur le chemin Sheldon pour déboucher enfin à Georgeville sur le bord du lac. Cette fois-ci je suis retourné avec des pots plus performants, soit avec mon coloc Gilles Gagné qui en était à sa 4e journée d’effort ainsi que Rock Bouchard, Marc Breton et Marcel Émond. J'ai trouvé la première moitié vers New Port difficile. Je n’ai pas assez bu et je n’étais pas dedans, mais sur le retour après mon coke et ma barre tendre, je me suis senti comme ressuscité.

Évidemment, la formation des pelotons n’est pas toujours très évidente lorsque nous nous retrouvons en moins grand nombre sur des parcours aussi difficiles, où les groupes de vitesse habituelle deviennent plus des points de repères pour former les groupes que des objectifs à atteindre.

Les règles de conduite régissant les pelotons doivent être appliquées plus rigoureusement à ce moment-là, ce qui exige à leurs membres de faire preuve d’un peu plus de discipline que lors des randonnées normales de fin de semaine où un membre plus faible peut se laisser glisser dans un groupe moins vite à l’arrière. Or, sur des reliefs aussi relevés, le groupe peut être composé de cyclistes davantage différents de calibre qu’en temps normal, de sorte que les plus forts doivent définitivement faire preuve de plus de compréhension, CAD ralentir leur rythme ou attendre dans les hauts de montées pour ne pas « foutre le trouble » comme certains diront. Par ailleurs, cette harmonisation du rythme dans les groupes n’est pas toujours évidente à atteindre et nécessite en contrepartie de la compréhension et de la souplesse pour que tout le monde y trouve son compte. Je dois avouer avoir été témoin de mésententes dans la formation des groupes qui auraient pu être évitées en y mettant un peu d’eau dans son vin. Rien n’est entièrement blanc ou noir en ces circonstances.

Enfin, cela étant dit, nul besoin de vous dire que nous nous sommes amusés à plein. Nous avons bien mangé, beaucoup bu et rigolé en masse!

Je vous laisse avec les commentaires de Line Gaumond qui disait sur sa page Facebook « Quelle belle expérience, j'en reviens rempli d'une belle énergie ... Encore merci Sara pour tout ce travail ,,, je sais ce que ça implique ...tu vas devenir tellement populaire ..et merci le groupe pour toute cette chaleur humaine et cette belle complicité entre gens qui partage la même passion ..On le refait pour la fds de la fête du Travail dans le coin de Sutton : )))


Ah oui en passant un ptit clip d'André Moreau un membre unijambiste de notre club qui s'est tapé toutes les rides. Rien n'est à son épreuve, ni même 300 kilos en trois jours faits au même rythme que tout le monde



Album Pêle-mêle de photos de moi et de d’autres que je me suis permis d’emprunter pour la bonne cause

BOB la gazelle
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Aussi un rouleur!
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mardi 17 juin 2014

Dossier Geneviève Jeanson

À bien y penser, moi non plus, je n’irais pas voir le film la petite reine. Avant même qu’on en parle dans les journaux, je m’étais dit « Bin voyons donc! Qu’est-ce qu’ils vont faire avec cela? Comment vont-ils raconter cette histoire si honteuse? »

Je ressentais définitivement un malaise en dedans de moi. Il y a quelque chose qui ne va pas. Mais quand j’ai entendu Lyne Bessette commenter la sortie du film, expliquer les raisons pour lesquelles elle n’irait pas voir le film et avec raison, surtout que j’apprends que Geneviève Jeanson fut impliquée comme consultante pour bâtir le scénario, alors là, mon idée fut faite « Pas question, je n’irai pas »!

Je dirais même que cette exclusivité accordée à Alain Gravel et tous les éditoriaux qui ont suivi, encore lundi avec André Duchesne dans le journal Le Soleil, où il nous fait part d’un entretien avec elle de façon à encourager le lecteur à presque se réconcilier avec elle, me prouve que Geneviève Jeanson est en campagne de presse pour tenter de refaire son image, voire préparer le terrain pour un retour. C’est elle qui mène tout cela.

C’est drôle, mais la façon dont elle se comporte, les réponses qu’elle donne sur sa vie, qu’elle semble ne rien regretter, qu’elle a demandé pardon qu’à quelques personnes seulement à qui elle devait le faire, ses parents, ses commanditaires, j’imagine, elle me fait penser à Lance Armstrong, dont la personnalité forte, a toujours voulu tout diriger et s’est campé dans sa vision des choses jusqu’à la toute fin, jusqu’à ce qu’il s’aperçoive que tout s’écroule. Puis encore, puis pire encore…

Non, moi, mon idée est faite. Comme elle le dit si bien, la page est tournée. Elle fut une tricheuse, elle a trompé tout le monde pendant des années (particulièrement ses coéquipières), et je n’ai pas besoin d’une romance dramatique pour m’expliquer qu’elle était sous la tyrannie d’un coach dont elle était amoureuse. Qu’on en finisse par la prendre en pitié la pauvre tite reine. Bullshitt!! Je partage l’opinion de tout le monde qui croit qu’elle était assez grande pour dire non ou qu’elle s’assume.

Si elle veut être utile, qu’elle s’excuse, qu’elle avoue qu’elle a eu tort, qu’elle a emprunté le mauvais chemin et qu’elle donne des conférences aux jeunes dans les écoles pour dire que ce n’est pas comme cela qu’on doit faire du sport. Qu’on brise sa vie et qu’on n’y gagne pas au change. Que cela ne vaut pas le coup! Et si elle ne veut pas faire cela, qu’elle reste dans l’ombre comme tous les tricheurs qui l’ont précédé et qui se sont faits pincés. Qu’elle fasse son temps.

Quand elle sera capable d’agir de la sorte, là je verrai. Mais ce que je vois en ce moment ne me plait pas du tout.

De toute façon, vous me connaissez hein par rapport au dopage? Je n'ai pas fait campagne contre cela juste pour le plaisir n'est-ce pas?

Bonne journée


Coach BOB la gazelle!
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vendredi 13 juin 2014

RAV Golf de Lotbinière


Parcours très roulant cette semaine pour notre 2e sortie du Regroupement d’affaires à Vélo de Québec; 95 kilos sur pas plus de 400M. Pour découvrir le parcours, je vous renvoie à celui de notre « Notre petite Reine » Geneviève Ajas, parce que plus je roule avec elle, plus un doute s’installe à son sujet. Serait-elle la Jeanson du RAV?

Comme vous pouvez le voir sur la photo, nous étions une belle petite gang de « warriors » pour cette sortie. Nous n’étions quand même pas une gang de manchots si vous reconnaissez les gars; par la gauche Pascal Vittoz, un Français comme Geneviève  reconnue pour la souplesse de son coup de pédale, Jean Gascon, Louis Brouard, François Courteau, Alain Levasseur notre emmerdeur, heuuu scusez, notre encadreur je voulais dire :-), Fredérik Pouliot, Gilles Warren et Robert Plamondon. 95 kilos à 34,5 de moyenne et cela aurait pu se faire encore plus vite si notre encadreur n’avait pas eu à ralentir notre « Petite Reine » qui, semble-t-il, a dû avoir une montée d’oestrogènes subite. Pourquoi? Je vous réfère encore à la photo ici-bas qui fait foi de quelques échanges sur les QOM (couronnes) que madame a recueilli durant  cette ride sur le site de Srava,  soit disant parce qu’elle était accompagnée par 8 hommes full testostérones.


Heyyyyyy, mais avez-vous entendu le gag?! À l’exception de Pascal et de Frédérik, nous sommes tous passés la cinquantaine et notre niveau de « full testostérones » est au plus bas. Même que cela nous fait toujours plaisir d’accueillir une jeune fille dans le peloton…cela nous donne justement l’impression que nous en avons encore un peu lorsque ces dames nous font un ptit sourire ou qu’elles nous font de l’effet en nous précédant dans le pack! Et en plus, Geneviève voulait que nous nous commettions en lui assurant que nous ne roulerions pas plus que 32 de moyenne lollllll Définitivement, notre « Petite Reine » du RAV mériterait qu’on lui fasse passer un test d’urine ou plutôt une prise de sang. Je la soupçonne, en lisant un peu sur la question qu’elle dépasse largement le taux normal chez la femme de son âge. Sa forte musculature, sa chevelure ardente, son sens de l’humour grivois sont tous des indices d’un taux d’oestrogène très élevé parait-il. C’est le docteur Harmegnies qui vous le dit.

Et pour preuve, je n’ai pas fait un seul « personnel record » sur mon parcours (PR) même avec notre reine qui nous décrochait par sa puissance! Je commence à trouver cela plate moi, d’enregistrer mes parcours sur Strava ou velo viewer. Parce que voyez-vous, moi, dans mon cas, même en bonne forme, bien il me semble, je n’arrive plus à améliorer mes temps passés. Mes beaux jours sont finis. Je suis sur le déclin, suis sur une pente descendante, je dois vivre dans le passé. Que puis-je faire? Y a-t-il un club de vélo performant pour sénior avancé en ville? Au secours!

Marie-Ève Drapeau de l'école du Vélo s'est offerte en cette journée pour immortaliser plusieurs d'entre-nius lors de cette sortie. j'espère qu'elle ne m'en voudra pas de vous y mettre le lien de son album

Bon robert, retourne travailler, pis quand tu accepteras des filles dans ton peloton, assures-toi donc qu’elles sont passées la ménopause comme toi.


Coach BOB la gazelle!
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mardi 3 juin 2014

Goliath le retraité sur Rocky Mountain

Line Rochefort et Bob Coach la Gazelle devant la petite maison blanche
 sauvée du déluge à Saguenay (Chicoutimi)
Excellent entraînement hier. Enrhumé depuis une semaine et en déplacements entre Ville La Baie et Québec pour visiter la famille de ma blonde et faire quelques sorties de vélo les voies respiratoires obstruées par vous savez quoi, je me suis mis dans la tête hier (lundi) après une bonne nuit de repos d’appuyer sur les pédales. Après tout, on annonce de la pluie pour le reste de la semaine, alors même si je me remets à terre, je me reposerai pendant ces journées de pluie!

Toujours est-il que j’ai de bonnes jambes. Je me dirige vers le Blv Hamel, direction Neuville. Dans ce temps-là, je délaisse les côtes et je préconise un terrain où je peux rouler au train sur de longs segments. Faire ce que les entraîneurs vous diront de ne pas faire, mais la Gazelle lui aime bien faire à sa tête.

Après une dizaine de kilos à 28, avec une légère brise de face, j’enfile le rang Saint-Ange vers l’ouest à 30 de moyenne. Revenu sur la 138, j’aperçois au loin un cycliste sur lequel je reviens. Il n’est pas un « Street Rider all year around » ou le genre "construction,", en overall remonté au mollet avec un clip à pantalon chaussé en Kodiak que j’ai déjà rencontré il y a quelques années, mais cette fois-ci, il s’agit de « Goliath le retraité » sur Rocky Mountain hybride performance avec barre en U de contre la montre, excusez-moi!

(Photo à venir j'espère)

Si je voulais être méchant et ne pas tenir compte de la silhouette super athlétique de son conducteur, j’irais pour l’adepte de pistes cyclables en « skin suit » casque profilé, qui bien accoté sur ses poignées, écoute CFOM sur son stand arrière! Et bien nonnnnn, je salue le monsieur comme il se doit à la sortie de Saint-Auguste vers Neuville (c’est d’ailleurs là qu’il réside) et en me retournant un peu plus loin, il me demande si je n’ai pas objection qu’il me suive. Bin non, lui dis-je, mais j’ai dans la tête que je vais l'avoir à l’usure…Eh bien non! Le monsieur me colle au cul avec aisance puisqu’en entrant dans le village et il me repasse pour s’informer ou je vais et me donne un excellent relais pour que je le repasse par la suite pour redescendre vers la 138 à 45 de moyenne. Parce que je lui avais dit faire le bout du village aller-retour seulement, il décide de revenir par la 138 alors que moi j'ai pris une petite pause avant de le rejoindre à nouveau après avoir fait le village en sens inverse. À sa hauteur, après avoir battu mon record de temps sur le faut plat dans le village (28,5 de moyennes), je lui dis «  ah ne vous inquiétez-pas, là je prends cela mollo, j’ai un peu mal aux pattes » Goliath de me répondre. « C’est bien correct, de toute façon vous êtes parti de plus loin que moi, c’est normal. Embarquez, je vais vous faire faire un boutt » Christ, mais y sais-tu à qui il parle lui! En haut de la petite côte de Neuville, monsieur s’accote sur sa barre en U et me ramène à Saint-Augustin-de-Desmaures à 39,5 de moyenne sur 5 kilos! Calvaire d’où sortez-vous monsieur, lui dis-je lorsqu’il me signale sa sortie à la rue Racette!!?? Qu’attendez-vous pour vous acheter un route? « Ah je ne suis pas capable mon homme. Je me suis déjà fracturé une hanche et j’ai les poignets engourdis de toute façon, quand j’ai les mains dans le bas des arches du guidon! Non je me plais bien avec dans cette position-là. Tu sais, je n’ai pas de mérite, j’ai 68 ans, je suis retraité depuis 20 ans, j’ai toujours fait du sport toute ma vie » je comprends donc, le bonhomme fait 5 et 9, 175 lbs, des osties de jambon comme pattes, des mains d’ours pendues au bas d’un plexus qui a fait du bench press toute sa vie! « Tu sais Robert, j’ai déjà 3 500 kilos déjà de faites. J’en roule une centaine par jour ces temps-ci, je peux aller à Montréal une journée et revenir le lendemain sans problème!! »

Je ne sais pas s’il va le faire, mais je lui ai parlé de mon blogue. Je lui ai demandé une photo de lui pour que je puisse faire un post élogium sur lui, mais il m’a dit être plutôt discret. « Je vais aller voir cela mais bon… n’y compte pas trop»

Ça fait que faites bien attention à "Goliath sur Rocky Mountain" à Saint-Auguste. Prenez le temps de le saluer si vous le dépassez, parce qu’il risque plus de vous redépasser si vous relâchez l’affaire. C’est moi qui vous le dis. Il est facile à reconnaître, avec ses cheveux gris presque blanc qui sortent légèrement de son casque. Vous saurez que c’est lui lorsqu’il vous dépassera avec son grand sourire aux dents blanches pendant que vous cherchez votre souffle « Il fait beau aujourd’hui monsieur n’est-ce pas? Je vous souhaite une belle fin de journée »

Si vous le croisez, saluez-le de ma part SVP

Coach BOB la gazelle!
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