Vue de la montagne sur le chemin de campagne qui y accède |
Je ne connais pas le sens du nom de ce sommet, faudrait que
je cherche, mais dans mon esprit ce fut un « tour pour homme ». Cette
sortie fut la plus difficile et la plus belle de toute ma vie et ce à plusieurs
points de vue; le décor certes alors que nous traversons quelques villages et
villes de bord de mer typiquement espagnol pour se rendre au pied de la
montagne, mais également pour le relief qui ne laisse guère de repos et
nécessite une technique de descente sans faille sinon c’est fatal. J’estime d’ailleurs
avoir fait deux erreurs de conduite en descente depuis le début du voyage et j’ai
été chanceux de ne pas rencontrer de trafic!
Cette petite randonnée de 178 kilomètres et de 2 800 M
de dénivelé, du jamais atteint de ma part, a été guidé par nos hôtes en
quelques sortes en Espagne, Geneviève Ajas la Coriace et son chum François
Couture à qui nous devons cette merveilleuse expérience. J’étais accompagné par
Martin Bélanger et Alain Levasseur qui s’est chargé, tout comme François de nous
tirer une bonne partie de la journée, sinon nous serions rentrés à la nuit!
Comme je disais, il faut longer la mer un petit bout de temps
au travers villes et village tous blottis dans le bas de vallées avant d’arriver
à San Soleni au pied de la montagne dans le Parc National de Montseny. Juste
pour vous donner une idée, nous avions déjà 800M de dénivelés après ces 65
premiers kilomètres avant d’entreprendre l’ascension sur 20 kilos de montée (1 280
M). Une ascension que je graverai dans ma
mémoire. Si le Mont Lemon en Arizona se caractérise par ses longs virages sur
plus de 44 kilos, ici on monte en lacet sur une pente plus abrupte. La flore
est époustouflante au printemps comme cela avec une forêt dense et verdoyante.
Mais croyez-moi si l’ascension est quelque chose, la descente vers la vallée
est toute aussi excitante si ce n’est pas davantage. L’hystérie était à son
comble lorsque nous sommes arrivés en bas. Une descente qui a nécessité une
concentration extrême. La moindre erreur peut être fatale. Des virages en
épingles à tous les 300 M, juste assez long pour relever le bicycle et le
rebasculer de l’autre côté pour entreprendre le prochain virage qui nécessitera
un freinage bien calculé. Oufff! Et j’oublie quelques enchainements serrés de
virages sur du 11 degrés qu’on prend en plein centre puisqu’on n’y aperçoit
aucune voiture à plus de 70 à l’heure! C’EST CELA LE TOUR DU TURO DE L’HOME!!!
Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' Aussi un rouleur!
----- (_)/(_)
------- _-\ <,' Aussi un rouleur!
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