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jeudi 5 septembre 2013

Dernière sortie de la saison du RAV 2013

Photo prise au ravitaillement au lac Sept-îles
Mercredi de cette semaine avait lieu la dernière sortie du Regroupement d’affaires à Vélo de Québec (RAV) au Club de golf du lac St-Joseph.

Je pourrais vous dire plein de choses à propos de cette sortie à vélo comme j’ai souvent fait dans le passé. Le petit compte rendu habituel : je pourrais vous dire qu’elle fut encore couronnée de succès par sa participation et l’accueil qu’on a eu au club de golf, qu’il a fait beau malgré quelques petits nuages menaçants en début de journée, que le monde avait tous un regard éclatant, que le parcours était super malgré le vieillissement du pavé à certains endroits, que j’avais les jambes en feux, que rien ne pouvait m’arriver, et que je me suis payé la traite en ouvrant la machine sans crainte de défaillance.

Non, ce n’est pas ce dont je veux vous parler. Mais, plutôt de comment je me suis senti à mon retour à la maison hier soir. Les poignées de mains et les accolades à la fin du souper pour se souhaiter un bel hiver ou à la prochaine, sans trop savoir quand, parce que nos chemins se séparent en quelque sorte, m’émeuvent et me rendent triste. Je suis membre du RAV depuis ses débuts et je dois admettre que plusieurs de ses membres sont devenus de très bons amis à moi, et ce, même en dehors des activités du RAV. Ils sont devenus de vrais(e) amis(e). Mais il y a également tous les autres qui sont fidèles au rendez-vous d’une saison à l’autre et avec qui je me plais d’échanger, de sourire, de demander comment a été leur ride, parce que nous formons tous une grande famille. Et je vais m’ennuyer de vous autres aussi, parce que j’adore cette camaraderie qui nous lie tous dans le RAV.

Je me sens également triste parce que la fin des activités du RAV n’a rien d’un début de vacances, mais plutôt le signe d’une fin de saison de vélo qui arrivera sous peu avec l’entrée des classes et le retour à des activités professionnelles plus mouvementées.

Je ne sais pas comment vous vous êtes tous sentis hier ou ce matin quand vous vous êtes levé les jambes raides, en tout cas, moi, c’était de même.

À tous mes compagnons de route, je veux tous vous dire jusqu’à quel point j’ai aimé rouler en votre compagnie, vous avez égayé mes journées et vous m’avez fait du bien.

Merci à l’organisation, à ses membres bénévoles, à ses commanditaires qui, sans eux, je n’aurais pas connu tous ces petits moments de bonheur qui me rendent nostalgique sur le clavier ce matin.

Je vous aime tous les amis.

Coach BOB la gazelle

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Aussi un rouleur!
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mardi 3 septembre 2013

Montée du Mont Mégantic, Qc Canada

Gracieuseté Michel Maranda
(Appuyer sur la photo pour agrandir)
Enfin! Je l’ai fait. Depuis le temps que j’en entends parler dans les journaux durant le Tour de Beauce et par des cyclistes ici et là que le Mont Mégantic représente tout un défi, maintenant je peux en parler! Je l’ai fait et je dirais même que nous l’avons tous fait!
La gang de Sport-en-Tête avant son départ au camping de la Baie des sables
C’était le défi qu’avait Sport En-Tête à son programme en fin de semaine dernière, pour ses membres les plus crinqués  de vélo installés au Camping de la Baie desSables pour cette ascension qui fait peur, il faut l’admettre.

495M de dénivelé sur 5,3 kilomètres! (version Strava) À l’exception d’un léger répit sur quelques cent mètres aux deux tiers de la montagne au croisement de la montée vers le versant St-Joseph, l’ascension du Mont Mégantic se fait sur une pente moyenne de 9,4 %!! Ça veut dire cela mes amis que vous entamez le début de la montée avec une pente équivalente aux côtes des Équerres, pente qui représentera ma foi vos portions de récupération, puisque vous serez obligés à plusieurs reprises de surmonter des segments pour ne pas dire des murs variant entre 13 et 18  degrés (%). Impossible de les prendre totalement en danseuse. Ils sont trop longs, à un moment donné, je ne suis plus capable, faut que je me rassoie. Faut s’assurer de prendre sa position assise avec laquelle on est la plus confortable en montée, dans mon cas, ce sont les deux mains sur la barre horizontale du guidon, le fessier légèrement reculé sur ma selle et de pousser au maximum des jambes synchronisé avec une tire maximale des bras le tronc incliné vers le bas, oublier la douleur que je ressens aux cuisses et mollets, et étirer ce calvaire le plus longtemps possible jusqu’au moment que je me croirai capable de finir à cette portion de la montée en danseuse. Comble de malheur, je devrai m’arraisonner et me rassoir à nouveau avant le sommet, parce que mon cœur et ma respiration n’en peuvent plus et me demandent de trouver un moyen de leur donner un brake! Mentalement, c’est très difficile, parce qu’on est dans le doute, alors qu’il faut rester optimiste, croire en ses moyens et se dire constamment que la prochaine difficulté sera moins difficile que la précédente et que nous y arriverons.
Claude, Serge, Ben, Moi, Martin et Sylvain
Lorsque j’apercevrai en haut du dernier droit, Claude, Ben, Martin, Serge et Sylvain me crier « let’s Go Bob ça achève! », cela aura duré 30 minutes 15 sec d’effort soutenu sur 34 X 23 X 25 à suer à grosses gouttes au point de devoir enlever mes lunettes, parce que je n’y voyais plus rien. Je ne sais pas à combien mon cœur est monté, mais bien honnêtement, l'ascension s’est avérée tellement dure sur la fin que mon cœur m’a envoyé quelques signaux m’ayant un peu effrayé sur les derniers cent mètres.  Je dois dire que cette grimpe nécessite beaucoup de courage, de témérité et par-dessus tout, une excellente forme. Ceux qui l'ont réussi ne se le diront jamais assez souvent tant qu'à moi!

La descente n’est pas une sinécure n’ont plus, parce que le pavé n’est pas en excellent état, donc on ne peut quand même pas se laisser aller totalement, et il faut savoir appliquer des freinages courts et plus fermes qu’à l'accoutumée espacés de relâchement total pour ne pas faire monter trop haute la température dans les roues de carbone. Jean-Pierre Lapointe en sait quelque chose, puisqu’à son dernier freinage à la barrière en bas, son pneu a complètement explosé (déjanté) pour se coincer dans ses freins. 30 secondes plus tôt, cette situation aurait pu lui être néfaste!

Mais la journée n’est pas finie!! Cette balade de 126 kilos n’en est qu’à sa 50e borne lorsque nous sommes revenus au bas de la montagne. Pour ceux qui feront le parcours long, on contournera la montagne vers l’ouest en revenant sur Notre-Dame-Des-Bois, La Patrie, Scotchtown pour finalement remonter vers Milan avant d’entreprendre cette longue descente vers Lac-Mégantic sur 12 kilomètres en longeant la fameuse voie ferrée d’où les wagons du du sinistre sont partis. Une escapade de 1 400M de dénivelé si on exclut la montagne. Et pour ceux qui ont cru mieux s’en tirer sur le parcours court (100 kilos), bien ils ont dû grimper un 300 quelques mètres de plus que nous autres sur leur retour pour environ 2 225M ! Big deal!!

Alors, tout cela pour vous dire que tout le monde en a eu pour son argent. J’ai même eu écho que quelques personnes étaient allées au bout de leurs ressources à un point tel, que cela a presque frisé la crise de nerfs! Hi hi hi

Un beau souper communautaire au clair de lune, bien arrosé, nous a vite fait oublier ces durs moments qui se sont vîtes transformés dans nos esprits en exploits qu’il nous faisait plaisir de souligner par des tchin tchin à répétition J!

P.S. SVP me faire suivre vos photos et clips si vous en avez que je le insère dans cet article pour le bénéfice de tous. J'ai d'ailleurs créé un album Picassa avec quelques photos que j'ai déjà reçues.Je suis supposé en recevoir d'autres....

Et en plus voici un super de beau petit clip que Louis Frigon a fait du weekend.




Coach Bob la gazelle
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Aussi un rouleur!
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